Année 2009 - AMIS DE SAINT PALAIS sur MER

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Année 2009




«Reflets» de janvier 2009








Les «Amis de Saint-Palais-sur-mer» vous font un petit «coucou» après des parutions très épisodiques de leurs articles dans «Reflets». Mais c’est le passé !

L’avenir, c’est l’année qui commence. En ce début d’année, nous avons l’habitude de crier à tous «Bonne année»La situation actuelle nous rend plus réservés. Certainement que 2009 ne sera pas une bonne année pour tout le monde. Alors, qu’elle soit la meilleure possible pour chacun d’entre vous et qu’ensemble nous puissions la rendre satisfaisante.

Les nouveaux habitants ont pu nous découvrir lors de l’accueil des nouveaux Saint-Palaisiens le 21novembre 2008 à la salle des fêtes. Nous partagions ce jour là notre stand avec l’association «Une pointe pour tous».

Rappelons que nous sommes une association de plus de 300 membres, doublement agréée par les pouvoirs publics depuis 18 ans au titre de l’urbanisme et de l’environnement.

C’est tout un programme et c’est une stratégie pas facile à organiser et à réaliser pour être compris du plus grand nombre. Pour certains, nous ne sommes que des empêcheurs de progrès. C’est certainement mal nous connaître. Le chiffre de 36 nouvelles adhésions en 2008 est la preuve du choix délibéré fait par ceux qui nous découvrent dans la réalité de ce que nous sommes.

Notre assemblée générale, s’est déroulée, comme à la coutume une année sur deux, pendant les vacances de la Toussaintle 31 octobre. C’est l’occasion de faire le point sur l’année écoulée et de lancer les idées pour l’année qui vient. Toujours les mêmes trois pointsguident depuis 1985, année de la création: 1- Des actions d’intérêt général – 2- Des actions de réflexion – 3- Des actions de concertation chaque fois que l’interlocuteur joue le jeu. L’occasion aussi de renouveler un peu le conseil d’administration par l’arrivée de trois nouveaux membres.

Pour la réflexion, nous lançons dès maintenant quatre thèmes de travail- Les énergies renouvelables – Tourisme et Environnement – L’eau, sa provenance, son utilisation, son assainissement, son retour dans son cycle naturel – L’urbanisme à Saint Palais.

Cette réflexion est interne à l’association mais tous ceux qui seraient intéressés peuvent nous rejoindre. Elle débouchera vers des réunions d’information et vers la concertation, nous l’espérons, notamment en ce qui concerne le PLU. Ce PLU, sujet important lors de la campagne électorale, est simplement mis en révision par l’actuelle municipalité. Nous resterons vigilants sur d’éventuels dérapages.

Nous sommes aussi engagés dans le combat mené par «Une pointe pour tous» contre l’implantation d’un terminal méthanier au Verdon. Nous pensons que ce projet est une absurdité qui mettrait en péril, non seulement le tourisme dans la région, mais aussi l’équilibre fragile de l’estuaire, avec en plus, des risques importants de navigation pour l’entrée de méthaniers géants en Gironde. Si l’argent n’était pas la muse de notre époque, les problèmes seraient certainement plus faciles à résoudre.

Voici les dates déjà fixées de notre calendrier 2009
Réunions des adhérents, salle Dumont d’Urville13 mars, 12 juin, 13 novembre
Assemblée générale, salle des fêtes10 ou 17 avril
Réunion publique d’information, salle des fêtes7 août.

Si vous voulez en savoir plus ou nous rejoindre, contacts possibles
- Joël Rasteau 05 46 23 47 93 - Michel Cornillier 05 46 39 47 71 – Danièle Marcou 05 46 23 11 59
Site internet :http://amistpalais.free.fr – Courriel : amis.saint-palais@orange.fr








Reflets mars 2009




Avant propos :  L’équipe de rédaction du « Reflets » de mars a jugé inopportun de publier l’article préparé par les « Amis de Saint-Palais-sur-mer ».
A la place, vous avez pu lire un communiqué du maire, responsable de la publication, donnant les raisons de cette censure.
Il semble que nous ayons été mal lus et surtout mal compris. On nous reproche, entre
autre, des sujets que nous n’évoquions même pas. Notre démarche n’était pas polémique. Elle se voulait plutôt pédagogique.
Vous trouverez ci-dessous le texte incriminé. Chacun pourra se faire, à sa lecture,
une opinion. MC.

Association des Amis de Saint-Palais-sur-mer : mode d’emploi.

Une difficulté est de faire comprendre comment notre association fonctionne. Celui qui n’y adhère pas ne sait donc pas comment cela se passe à l’intérieur. Il forge son idée sur des rumeurs plus ou moins fantaisistes ou fait une fixation sur tel ou tel de ses membres. Il en ressort une vision souvent déformée de la réalité. Essayons d’apporter un début de clarté.

L’objet de l’association est la protection du cadre de vie de tous les saint-palaisiens. L’association fonde son travail sur la réflexion et l’échange en groupe. Cela débouche en particulier :
- sur des écrits que vous recevez dans vos boites aux lettres (« La lettre des Amis de Saint- Palais »,
- sur des articles dans « Reflets »,
- sur des réunions publiques ouvertes à tous.

Vous pouvez participer à nos réflexions en nous contactant (cf. ci-dessous).  Et, si cela ne vous est pas possible, n’hésitez pas à nous adresser vos remarques, vos suggestions, vos critiques aussi, soit directement, soit sur le site de l’association: amispalais.free.fr

Un sujet pleinement actuel de réflexion est la révision du PLU.

La municipalité veut aller vite en la besogne. Il faut pourtant un certain temps pour l’analyse et la concertation sereine. Aller   trop vite c’est omettre une étude suffisante des détails. Et ce sont ces détails qui bien souvent permettent de conserver un paysage, de  préserver  un  point  de  vue,  de mettre en évidence un des traits de caractère  de  notre  commune, d’embellir ou d’enlaidir un coin de la cité.

Regardez cette photo  :  
Le charme de ce sentier (le chemin du Gourbaud) peut être entièrement dénaturé si l’équilibre forestier de part et d’autre n’est pas maintenu. Ceci est un exemple parmi tant d’autres. Il nous faut être attentifs à ces situations.

Nos travaux débouchent parfois sur la protection définitive de certains sites. C’est ainsi qu’en
1995 la Commune a pu, grâce à notre action, acquérir pour 1 F ce qui est devenu l’espace
René Clergeau (situé entre l’avenue Charles de Gaulle et le Parc Raymond Vignes). Enfin, l’accord que nous avions passé avec le propriétaire du domaine Clos Joli, à Maine-Bertrand, il y plus d’un an devrait se concrétiser prochainement avec l’acquisition par la Commune pour 1 € symbolique de 4.300 m2 qui deviendront unparc public.

Joël Rasteau 05 46 23 47 93 – Michel Cornillier 05 46 39 47 71 – Danièle Marcou 05 46 23 11 59



Réunions à thème

Plusieurs réunions à thème auront lieu durant cette année.
Les différents thèmes seront :
- Tourisme durable et environnement
- Urbanisme
- Energie renouvelable
- L'eau



Comte rendu Tourisme et environnement



TOURISME ET ENVIRONNEMENT

Si  je  possédais  la  superbe  éloquence  de  Paul  Gouhir  je  pourrais  vous entretenir  et  vous  faire  rêver,  à  grand  renfort  de  savants,     des  eaux thermales !  Quel  rapport  avec  le  tourisme  et  l’environnement   me  direz- vous ?…..Une des premières activités touristiques ce fut le tourisme thermal si cher aux Romains et dont tous les pays du pourtour méditerranéen et au-delà profitent toujours.

Si j’avais la verve et le verbe de Michel Cornillier je vous transporterais à la naissance du tourisme de « masse » et à la découverte des bienfaits du repos dans un cadre naturel et encore préservé.

En attendant d’améliorer mes qualités oratoires, nous allons réfléchir sur ces deux mots : tourisme et environnement.

Définition de tourisme : Hachette nous dit :- « activité de loisir qui consiste à voyager pour son agrément »      - « ensemble des services et des activités liés à l’organisation des déplacements des touristes ».

Les  mots  qui  se  rattachent  au  mot  « tourisme » :  voyages,  découvertes, connaissances, échanges, croissance, culture,………… « Turista »……. et des maîtres-mots : vacances scolaires, congés payés, retraite et soleil !

Définition   d’environnement :   Hachette   nous   explique :   -« ensemble   des éléments constitutifs du milieu d’un être vivant »     - « ensemble des éléments constitutifs du paysage naturel ou du paysage artificiellement créé par l’homme ».

Les  mots  qui  se  rattachent  au  mot  « environnement » :  écologie,  nature, milieu, équilibre, préservation, défense…

Je voudrais vous lire 2 phrases (je ne me souviens plus où je les ai lues) :

1) « le tourisme existe parce que le monde est plein de choses magnifiques à voir, créées par la nature. Préserver l’environnement est donc une priorité et une nécessité urgente !

2) « le tourisme doit contribuer au développement durable en s’intégrant dans le milieu naturel, culturel et humain….. »

Les  PLUS  du  tourisme :  important  élément  de  développement  social  et culturel, source d’intégration, pilier de l’essor économique et politique ; les MOINS :  détérioration  de  l’environnement  et  perte  de  l’identité  locale, capacité d’accueil et limite de tolérance.

Je voudrais vous parler de 3 « exemples » :

a) BENIDORM  en Espagne : j’ai connu cette ville il y a trente ans, il y avait déjà beaucoup d’hôtels et d’immeubles, mais on devinait encore un reste de vieille ville avec son petit port. J’y suis retourné il y a deux ans,
c’est désormais un amas d’immeubles de plus en plus hauts, les plages n’ont pas grandi, heureusement que les marées sont insignifiantes !

b) LA CORSE : parfois un peu explosif mais assez efficace !

c)  SAINT   PALAIS :   tous   les   étudiants   des   Facultés   de   Droit   Public connaissent Saint Palais sur Mer, Monsieur GENITEAU et les Amis de Saint Palais ! Ces gens là ont permis à Saint Palais de préserver une partie de son environnement face aux Ribourels, Mamets et autre Amaros. Dans les années 60, voilà un village au bord de la mer pratiquement sans immeubles,  en  son  centre  :  un  petit  marché  de  rêve,  en  pierre  et rythmé par son horloge, une salle des fêtes (où se trouve le Tabac actuel), un cinéma (l’actuelle résidence Océane), des cours municipaux  de tennis (l’actuelle résidence de Saint Palais rue de la République), un peu plus loin (à l’emplacement actuel de la résidence les  Sables  d’or)  les  cours  de  tennis  privés  Vallet.  Des  politiques
« progressistes et visionnaires » arrivent……..En 69 la belle villa Théas est rasée pour donner naissance à la Résidence Océane, en 74 les cabanes sautent et la première tranche de la résidence de Saint Palais avec ses jolies vagues bleues s’édifie, suivie par la deuxième tranche et aussi par la troisième. Vers 1994 Amaro arrive, comme Zorro, et en 4 mois construit les Sables d’or.

Appartements  vides  à  98%  pendant  8  mois  et  des  magasins  vides même en été. Certains de ces magasins ont été transformés en appartements !

C’est navrant de voir que 35 ans après, 115 prétendants au Conseil Municipal cherchent désespérément des places pour   remettre le marché et la salle des fêtes à leur place naturelle !

Saint Palais a beaucoup grandi, et, avec « retard », certains parlent même  d’un  « retard  politiquement    étudié »,  on  nous  dit  que  nous sommes un peu plus de 3800 habitants.

Quels sont les déterminants de la capacité d’accueil et de la limite de tolérance ?   La grandeur de nos plages ?   la capacité de la station d’épuration ?  le  risque  de  manque  d’eau  potable  pendant  les périodes de grande affluence ?  les places  de parkings qui n’ont pas été   prévues   en   quantité   suffisante   lors   de   la  construction   des immeubles ? A ce propos, j’ai l’impression personnelle, que même dans les nouveaux quartiers résidentiels les parkings « visiteurs » ne sont pas prévus en quantité suffisante.

J’ai déjà mis en cause les politiques, alors, voyons un peu les acteurs locaux qui pourraient améliorer tout cela :

a) La CARA : communauté d’agglomération Royan Atlantique : plus de 30 communes. 31 exactement. Elle s’occupe de transports (Carabus),   d’assainissement,  du   ramassage   des   ordures,   etc.,
etc.…..mais pas de tourisme, c’est bien dommage car il vaut mieux être nombreux pour faire de la promotion efficace et jouer un  rôle de coordinateur, mais il semble que la Commune dominante ne veuille  pas  lâcher     du  lest…… ???????  La  politique  touristique revient au Conseil général.

b) SAINT PALAIS : 3 pôles : le  S.I., notre  cher Syndicat d’initiative est Centenaire ! Certains  considèrent les S.I. de toute la France un peu désuets, toutefois celui de Saint Palais  est en plein travaux et il se modernise. Que de chemin parcouru depuis le local  au carrefour de la place Cheyroux, et le colonel Cornubert et ses timbres ! de quoi  s’occupe  le  S.I. ?  Association  1901,  il  se  préoccupe  des locations et des informations sur les locations, meublés, hôtels, camping, etc. Le S.I. contribue aussi à l’animation de la station et à la défense du patrimoine environnemental touristique. Le S.I. vit  des cotisations des adhérents, mais il   bénéficie d’une subvention municipale.

c) O.M.T. : Office Municipal de Tourisme ; EPCI : établissement public  à caractère industriel et commercial. Il est géré par un Conseil d’Administration présidé par le Maire, où les élus sont majoritaires. De quoi s’occupe-t-il : accueil, information, promotion, animation. Dans   notre   cas,   l’accueil   et   l’information   sont   assurés  en coopération avec le S. I. dans les locaux de l’OMT ; il assure donc la promotion et l’animation……Quoique…..

d) MAIRIE de Saint Palais : l’ancienne municipalité a englobé le service d’animation, ceci facilite peut-être  les problèmes des crédits……. Monsieur Douglas Douhazet   en étant le sympathique animateur ! Les animations proposées sont touristiques, commerciales, culturelles et artistiques. Les animations artistiques et culturelles sont plutôt dirigées vers les résidents car il faut reconnaitre que la grande majorité  des  estivants  recherchent  à  Saint  Palais  et  dans  les alentours des amusements plus populaires……..Beaucoup pensent encore que la clientèle de la station est familiale et « fidèle » ; de plus  en  plus  de  professionnels  constatent  qu’elle  est  devenue
« volatile »  et  toujours  moins  familiale.  Il  serait  souhaitable  que l’animation  revienne  à  l’OMT  qui  est  le  spécialiste  naturel  du tourisme  et  dont  la  vocation  est  aussi  de  faire  le  lien  entre  les
différents partenaires.

L’activité de « cueillette » est terminée ! Le secteur touristique est très concurrentiel et il faut  donc avoir une action dynamique et positive pour réussir. Quel type de public veut-on accueillir : familial, haut de gamme ? Faut-il privilégier le nombre ou la qualité de l’accueil ?

Quelques exemples de recherche de la qualité : - modernisation, en cours, du service accueil et information ; - recrutement de personnels qualifiés  et  formés  pour  faciliter    les  séjours  plus  conviviaux  et  plus
humains,  pour  cela  tous  les  acteurs  sont concernés ;              -  effort d’amélioration des meublés visités   par le S.I. pour procéder au classement préfectoral qui constitue une garantie ;     - mise en place d’un  site  internet  moderne,  adapté  et  efficace ;        -  organisation d’activités, comme les visites commentées, car les touristes souhaitent des  séjours  actifs ;  -  incitation  à  la  modernisation  des  différents commerces ;         -   appui  des      associations  pour   la   défense   de l’environnement remarquable de Saint Palais pour que  des réussites comme le Bureau des Douanes deviennent plus nombreuses.

Une chose est certaine : il  faut mettre  en place une stratégie pour coordonner et dynamiser l’action des acteurs locaux : S.I., OMT, campings, hôtels,   agences   immobilières,   commerçants,   loueurs   de  meublés   et habitants,  pour  définir  une  véritable  « politique  touristique »  afin  aussi  de
« fidéliser » les touristes.

Certes, en hiver nous manquons de soleil et de chaleur, mais Saint Palais offre des atouts importants : la mer, les corniches, la forêt, le lac et son parc, des hôtels ouverts en hiver, une Maison de Tourisme…… Voici quelques réflexions, projets, vœux……

- ECOTOURISME : Cheminements et voies vertes. L’association des Amis de Saint Palais œuvre aussi pour faire connaitre les paysages et les sites (voir le cahier 1 et 2). Elle a matérialisé des circuits avec l’édition de
« Balades ».  Dans cet opuscule, une  place importante est  faite  aux constructions, des villas du 18ème  aux réalisations plus récentes. Ces
découvertes permettent d’entrer dans l’histoire de la commune, c’est
déjà une base offerte aux touristes. Selon la saison et le but recherché, ces  circuits  peuvent  être  choisis  et  organisés  de  façon  différente. L’hiver, quand le vent souffle du Nord ou de Nord-est, les chemins de corniche, de Nauzan à La Grande Côte, permettent des promenades abritées et si le soleil brille c’est merveilleux. Les mêmes promenades par grosse mer offrent un tout autre intérêt et suscitent   d’autres émotions à qui n’a pas peur du vent et des embruns.  Dans les deux cas,   des   circuits   de   retour   parallèles  à   l’aller,   au   milieu   des constructions, offriraient un agrément supplémentaire. Le circuit « E » de
« Balades »   propose   un   itinéraire   pour   vélos   qui   reste   encore essentiellement pour la découverte des villages qui composent la commune.  Il  pourrait  être    complété  par  une  étude  de  3  milieux
particuliers : - Le marais de Bernezac et le plateau de la Monge. Une
étude effectuée en  2003 par Nature Environnement 17 montre que cette zone est particulièrement riche en faune et en flore liées à l’eau du marais et au calcaire du plateau. – A l’ouest et Nord-ouest c’est le début  de  la  grande  forêt  de  la  Coubre.  Sur  un  sol  plus  ou  moins profond de sable souvent érigé en dunes par le vent se sont établies des essences particulières à ce milieu. – Au Nord, forêt et champs (il y en  a  encore !)  bordent le  début du  marais  de  Saint Augustin.  Des cheminements  pourraient  y  être  créés  pour  découvrir  un  lieu  où
l’Océan venait il y 2000 ans et il y avait là une côte très découpés. Ces découvertes ne peuvent se faire qu’à pied dans le plus grand respect de la nature, des sites et du maintien en l’état. C’est la durabilité ! Il y a donc un équilibre à trouver, une pédagogie à concevoir. Il semble qu’il y ait déjà 4168 Kms. de voies vertes en France et on peut parcourir la côte Atlantique du Pays Basque à la Bretagne !  Une sortie découverte et environnement est   organisée par le S. I.   le dimanche 19 Avril à
13h30  devant  la  Maison  du  Tourisme,  elle  sera  encadrée  par  Guy Estève, naturaliste :  « rivages  marins  de  saint palais :  des  falaises du Platin aux dunes des Combots ».

- TOURISME DURABLE : déchets et eau. Le tourisme durable est, avant tout,  fondé  sur  la  notion  d’échange  et  de  respect :  pour  que  ce respect soit réciproque (touriste/hôte), certaines règles de bonne conduite doivent être rappelées : Pour les déchets : il faut avoir en tête qu’en 40 ans, sur le plan national, le poids des déchets des ménages a doublé. Pour pouvoir les gérer efficacement en période touristique, il est nécessaire : - d’élaborer un code de bonne conduite : éviter trop de déchets, consommer local (marchés), respecter l’environnement : un mégot jeté dans la nature demande deux ans avant de se décomposer. Faut-il envisager une opération cendrier sur les plages ? – d’organiser, pendant les mois de surpopulation « les semaines de la réduction des déchets » en suggérant d’acheter des produits générant moins  de  déchets  ou  bénéficiant  d’un  écolabel  (NF,  label  bois  et papier recyclé, etc.) – de nettoyer les plages  tres régulièrement et d’informer les touristes des effets destructeurs des déchets jetés dans la mer (pollution de l’eau et de la faune). Là encore, des animations  de plage pourraient être envisagées par les différents acteurs, pour les adultes   et  les   enfants,   voir   sur   le   site   ADEME   (Agence   de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie)  le quiz sur les énergies renouvelables, jeu intitulé « faisons vite, ça chauffe ».  Pour l’eau : toutes les études montrent que la consommation d’un touriste est supérieure à celle d’un habitant et ce, quel que soit l’endroit. En général, plus le niveau de confort augmente, plus la consommation est importante. Un être humain peut rester 1 mois sans nourriture, mais seulement 5 à 7 jours sans eau. Il est donc nécessaire de communiquer sur ce bien précieux pour qu’il dure….     - ne pas gaspiller : privilégier les douches rapides :60 à 80 L pour 4 minutes contre 150 à 200 L pour un bain ; s’équiper de chasse d’eau à double commande (3 à 6 L) contre 6 à 12
L  pour une chasse d’eau ordinaire, dans les hôtels demander à ce que les serviettes et les draps ne soient pas changés tous les jours (comment faites vous à votre  domicile ?) ; informations écrites dans les parties communes (sanitaires, chambres…) ; veiller à ce que les douches de plage ne  soient  plus en  service à  partir d’une certaine  heure,  afin d’éviter le gaspillage par des jeux d’eaux.      – ne pas la polluer : utiliser le  plus  souvent possible des  lessives  et  des  savons  biodégradables. Préserver les eaux de baignade (Pavillon Bleu ?) ; communiquer autour
du lac par des affichettes sur la flore, en mettant en garde les promeneurs de ne pas nourrir les animaux, de ne pas jeter de détritus sous  peine  d’amende….Créer une  charte  de  bonne  conduite  pour sensibiliser les touristes ? Créer un questionnaire de satisfaction basé sur différents critères à faire remplir dans les hôtels, S.I.   et autres acteurs par la population estivale ?   Pour arriver à terme à un label Qualité ! Un  mot  particulier  pour  les    ECO-HOTELS :              avec  restaurants gastronomiques ou/et   biologiques, salon bar, un centre pour les séminaires, un spa végétal, etc. ;                 qui adoptent les énergies renouvelables (chaudière à bois, panneaux solaires, éolienne, optimisation  des   consommation   d’eau   et   d’électricité), récupération de l’eau de pluie, construits avec des matériaux naturels en cohérence avec l’architecture traditionnelle de la région tout en intégrant les bâtiments au paysage avec des toitures végétalisées et des chambres semi-troglodytes (en Bretagne).

-    TOURISME  CITOYEN :  la  compensation,  approche  d’action  carbone.
Grâce à l’avion, voler n’est plus un rêve et l’homme peut aujourd’hui sillonner la planète dans des délais record. Cependant, ce  miracle technologique  n’est  pas  sans  contrepartie  pour  notre  planète :  les
émissions de gaz à effet de serre qui perturbent l’équilibre climatique
actuel et dont nous ne mesurons pas encore tous les dangers. Le transport aérien a, en effet, un double impact sur le climat, non seulement à cause de la consommation de kérosène et des émissions de dioxyde de carbone (CO²) associées, mais également en raison des traînées de condensation qui augmente la formation de nuages et contribuent au réchauffement de la surface de la planète. La meilleure des solutions est bien sûr de limiter au maximum ce mode de déplacement et de revoir les distances de ses destinations de vacances, mais lorsqu’on ne peut pas trouver d’alternative, la compensation volontaire permet de limiter ses conséquences. Par exemple :  l’agence  ESCURSIA,  agence  scientifique,  consciente  des émissions de gaz à effet de serre engendrées par ses activités, a choisi de  réduire  son  impact en  finançant des projets  d’énergies renouvelables d’efficacité énergétique et de reforestation, via l’Association Action Carbone présidée par le photographe Yann Arthus Bertrand. Escursia et Action Carbone vous proposent donc  de réduire l’impact  de   votre   voyage   sur   le   changement   climatique   en compensant le émissions de gaz à effet de serre générées par vos trajet aériens en finançant 50% du montant pour amortir totalement l’émission  de  CO²  liée  au  déplacement  aérien.  Projets  finances : panneaux solaires photovoltaïques, parcs éoliens, isolation des bâtiments, plantation sur des zones déboisées, restauration de forêts primaires dégradées, etc.  etc.  Ceci  existe  et  c’est  très  bien  et  fort louable,  mais  je  vous  invite  à  la  modération  dans  ce  type  de démarche, à mon avis un peu utopique.
- TOURISME SOCIAL : Le tourisme social et associatif est un tourisme à finalité non lucrative et à gestion désintéressée : La Granderie à Etaules, Ufoval à Saint Palais, CCCAS (Edf). Partir en vacances nécessite un budget  et  bénéficier  de  conditions  avantageuses  n’est  pas négligeable. Il existe certains avantages : chèques vacances (comités d’entreprises) ;  les  bons  vacances  (CAF) ;  aides  diverses  (secours populaire, mairies, etc.…)

Quelques idées pour tenter de le développer : - Créer un passeport pour les activités des sites environnants : zoo, Jardins du monde, club hippique, golf, clubs de plage, locations de vélos, écoles de voiles, minigolf et bateaux du lac, etc.….. ; - Encourager le tourisme social avec des partenaires du genre Club Med ou simplement des campings et hôtels….. ; - Envisager (à plus long terme) la création d’une structure adaptée aux revenus modestes (VVF).

TOURISME ET HANDICAP : La loi du 11 février 2005 considère comme handicapée une personne ayant un déficit moteur, visuel, auditif ou mental. Cette considération fait prendre conscience que chacun d’entre nous peut être  touché par un handicap. Notre ville devrait s’engager dans un programme d’accessibilité afin que les handicapés trouvent ou retrouvent le plaisir des promenades et les joies de la baignade. Un bon point pour les nouveaux élus : dernièrement nous avons pu lire sur  Sud Ouest que l’accessibilité à la plage devait être améliorée pour les handicapés. Beaucoup de choses restent à faire :   - accentuer   l’accessibilité des trottoirs ; améliorer l’accès aux espaces publics et aux établissements  tel que la Poste ; - Prévoir des places de stationnement en suffisance  aux normes et bien signalées ; rendre les hébergements  accessibles ;    -  envisager  la  création  d’un  guide  de l’accessibilité   pour   obtenir   à   terme   le   label   « handicap »       - communiquer sur le respect du handicap (ne pas prendre leur place, même pour 5 minutes, éviter le stationnement sur les trottoirs : imaginez- vous à leur place.



-    TOURISME ALTERNATIF : tourisme équitable, responsable, solidaire :

Le tourisme équitable s’inspire du commerce du même nom et insiste sur la juste  rémunération  des acteurs locaux  et l’achat de  produits respectueux de l’environnement ;

Le tourisme responsable  insiste sur les rencontres culturelles et sociales et la connaissance des réalités locales ;

Le tourisme solidaire  tente  le  mélange  des  deux  précédents  et participe en outre au financement de projets locaux culturels ou sociaux.
ET LES RECOMPENSES ? Pour les bons voyagistes :          ATR, agir pour un tourisme responsable, premier label pour le tourisme responsable destiné aux voyagistes qui œuvrent pour un tourisme basé sur le respect, la solidarité et la qualité.           ECOLABEL EUROPEEN,    destiné aux hébergeurs touristiques qui respectent 37 critères qui portent sur l’énergie, l’eau, les déchets, les détergents, la gestion environnementale globale et les autres services.      LA CLEF VERTE, un label international, concerne les campings, hôtels, gîtes, pour leur dynamisme en matière d’environnement.         TOURISME ET HANDICAP, bienvenue à toutes et à tous !   Est une réponse à la demande des personnes en situation d’handicap qui veulent choisir  leurs vacances et leurs loisirs en toute liberté et en fonction de leur handicap.        LE PAVILLON BLEU,  hisser votre  engagement !  Créé   par  l’Office  français  de  la  Fondation  pour l’éducation à l’environnement en Europe en 1985,  le concept est exporté depuis 1987. Cet écolabel permet de sensibiliser et de motiver les collectivités locales  ou les gestionnaires des ports de plaisance afin qu’ils prennent en compte le critère « environnement » dans leur politique de développement économique et touristique et en renforcement des directives nationales ou/et européennes.  Les critères : l’éducation à l’environnement ; l’environnement général ou la gestion du site ; la gestion des déchets ; la gestion de l’eau et du milieu.      Et enfin  le   CED : Centre Mondial d’ Excellence des Destinations : comme le  nom  l’indique,    cet  organisme,  sans but    lucratif,  s’emploie  à amener les destinations touristiques au niveau mondial vers l’excellence, y compris en matière de développement durable.



TOURISMES EN VRAC :

TOURISME  CULINAIRE :  Poissons  et  crustacés  (bars,  soles,  maigres, crevettes, langoustines etc.) mouclade, eclade de moules, anguilles, la chaudrée et la galette charentaise, le millas (gascon-charentais ?).

TOURISME THERMAL : qui se souvient de l’établissement   des bains du père Nicole, les fameux bains de varech ! Et sa cure hydro-iodo-sodique !

TOURISME DE REMISE EN FORME ET MEDICAL : en attendant Monsieur Sibran qui nous a fait rêver avec ses piscines et ses bassins…. qui se souvient de la clinique Alpha ?

TOURISME DANSANT  ET CHANTANT : inciter les établissements, bar, restaurants d’organiser des après midi dansants ? Qui se souvient des  radio- crochets du Dransard ?

TOURISME CIVIQUE : idée si chère à Madame Barbier ………Créer une école d’apprentissage pour les parents pour le retour au civisme et l’éducation des enfants.

En France tout commence et tout fini en chantant, alors : Si parmi vous il y a des talents de paroliers et de musiciens,  pourquoi ne pas organiser  une
sorte de concours pour une chanson sur Saint Palais.  Royan a déjà : «  le rock de Royan ».

Giovanni DI MICHELE





Remerciements     à  Monsieur  Gérard  FINES,  Président  du  Syndicat d’Initiative

Et aux membres du groupe de réflexion :

Mmes : J. Barbier, J. Dupont, M. Courtois, N. Trotel, G. Thuillier ; MM : M. Cornillier, J. Theas.






Reflets Decembre 2009


Il pleut beaucoup en automne.



Et c’est fort bien ainsi.

L’eau est indispensable à la vie. Elle en est l’élément fondateur. Tout corps vivant, végétal ou animal, est composé de 50 à 80 % d’eau.

Selon la température ambiante, l’eau se présente à nous sous trois formessolide, liquide, ou gazeuse.

Il y a toujours la même quantité sur le globe terrestre, sous les trois formes, malheureusement répartie en quantité très variable selon les lieux. Et ce, dans un cycle immuable et continul’eau s’évapore, forme des nuages, se condense et tombe en pluie, pénètre dans la terre ou ruisselle sur les collines, régénère les nappes phréatiques profondes ou de surface qui alimentent les sources, se rassemble dans les ruisseaux et les rivières, et revient à son point de départ, la mer.

Ce cycle de l’eau, l’homme ne peut le modifier mais il le perturbe sérieusement selon ses besoins, ses habitudes, ses installations agricoles, industrielles ou urbaines. Le résultat en est bien souvent un raccourcissement de ce cycle naturel préjudiciable à certaines missions de l’eau ou provocant des dégâts écologiques parfois irréversiblesinondations, ravinements et érosions intempestives, pollutions des rivières et de la mer, agrandissement des déserts……

L’urbanisme, par la création de plus en plus importante de surfaces imperméables, est un facteur important de modification du cycle de l’eau. Non seulement les eaux pluviales sont rapidement déversées dans la mer, par l’intermédiaire de réseaux de collecte de plus en plus importants et coûteux, mais ces eaux sont abondamment polluée par le lessivage des voies de circulation, parkings et tous autres lieux imperméabilisés. Il va falloir dans un temps très proche traiter les eaux urbaines de ruissellement avant leur arrivée à la mer.

Le règlement du Plan Local d’Urbanisme demande aux propriétaires de conserver sur leur terrain les eaux de pluie et de favoriser leur pénétration dans la terre. Ainsi pourront être alimentées les petites nappes de surface indispensables à la végétation sans laquelle le décor qui nous entoure deviendrait bien triste. Il est donc indispensable de conserver sur son terrain toute l’eau qui y tombe. Il est tout aussi indispensable que ce soit pour toujours et que dans l’avenir toutes modifications des sols soient réalisées en suivant scrupuleusement cette réglementation. Même si, dans certaines circonstances, le PLU permet de rejeter ses eaux de pluie vers les ouvrages de la voirie, il faut bien se rendre compte que toute augmentation du volume des eaux récupérées par la collectivité oblige celle-ci à des travaux de collecte et de traitement qui deviendront de plus en plus coûteux et que les contribuables devront financer.

Nous venons d’évoquer le PLU. Au moment où «Reflets» arrivera dans votre boîte aux lettres, nous serons en pleine enquête publique. Celle-ci est ouverte jusqu’au 4 janvier, vous aurez encore le temps de vous y rendre pour donner votre avis. Souhaitons que cet avis soit motivé par le souci du bien commun à préserver des méfaits destructeurs d’une urbanisation trop envahissante.


Ouvrage conseillé«L’avenir de l’eau», Erik Orsenna, éditions Fayard.

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