Année 2009
«Reflets» de janvier 2009
Les «Amis de Saint-Palais-sur-mer» vous font un petit «coucou» après des parutions très épisodiques de leurs articles dans «Reflets». Mais c’est le passé !
L’avenir, c’est l’année qui commence. En ce début d’année, nous avons l’habitude de crier à tous «Bonne année»La situation actuelle nous rend plus réservés. Certainement que 2009 ne sera pas une bonne année pour tout le monde. Alors, qu’elle soit la meilleure possible pour chacun d’entre vous et qu’ensemble nous puissions la rendre satisfaisante.
Les nouveaux habitants ont pu nous découvrir lors de l’accueil des nouveaux Saint-Palaisiens le 21novembre 2008 à la salle des fêtes. Nous partagions ce jour là notre stand avec l’association «Une pointe pour tous».
Rappelons que nous sommes une association de plus de 300 membres, doublement agréée par les pouvoirs publics depuis 18 ans au titre de l’urbanisme et de l’environnement.
C’est tout un programme et c’est une stratégie pas facile à organiser et à réaliser pour être compris du plus grand nombre. Pour certains, nous ne sommes que des empêcheurs de progrès. C’est certainement mal nous connaître. Le chiffre de 36 nouvelles adhésions en 2008 est la preuve du choix délibéré fait par ceux qui nous découvrent dans la réalité de ce que nous sommes.
Notre assemblée générale, s’est déroulée, comme à la coutume une année sur deux, pendant les vacances de la Toussaintle 31 octobre. C’est l’occasion de faire le point sur l’année écoulée et de lancer les idées pour l’année qui vient. Toujours les mêmes trois pointsguident depuis 1985, année de la création: 1- Des actions d’intérêt général – 2- Des actions de réflexion – 3- Des actions de concertation chaque fois que l’interlocuteur joue le jeu. L’occasion aussi de renouveler un peu le conseil d’administration par l’arrivée de trois nouveaux membres.
Pour la réflexion, nous lançons dès maintenant quatre thèmes de travail- Les énergies renouvelables – Tourisme et Environnement – L’eau, sa provenance, son utilisation, son assainissement, son retour dans son cycle naturel – L’urbanisme à Saint Palais.
Cette réflexion est interne à l’association mais tous ceux qui seraient intéressés peuvent nous rejoindre. Elle débouchera vers des réunions d’information et vers la concertation, nous l’espérons, notamment en ce qui concerne le PLU. Ce PLU, sujet important lors de la campagne électorale, est simplement mis en révision par l’actuelle municipalité. Nous resterons vigilants sur d’éventuels dérapages.
Nous sommes aussi engagés dans le combat mené par «Une pointe pour tous» contre l’implantation d’un terminal méthanier au Verdon. Nous pensons que ce projet est une absurdité qui mettrait en péril, non seulement le tourisme dans la région, mais aussi l’équilibre fragile de l’estuaire, avec en plus, des risques importants de navigation pour l’entrée de méthaniers géants en Gironde. Si l’argent n’était pas la muse de notre époque, les problèmes seraient certainement plus faciles à résoudre.
Voici les dates déjà fixées de notre calendrier 2009
Réunions des adhérents, salle Dumont d’Urville13 mars, 12 juin, 13 novembre
Assemblée générale, salle des fêtes10 ou 17 avril
Réunion publique d’information, salle des fêtes7 août.
Si vous voulez en savoir plus ou nous rejoindre, contacts possibles
- Joël Rasteau 05 46 23 47 93 - Michel Cornillier 05 46 39 47 71 – Danièle Marcou 05 46 23 11 59
Reflets mars 2009
Avant propos : L’équipe de rédaction du « Reflets » de mars a jugé inopportun de publier l’article préparé par les « Amis de Saint-Palais-sur-mer ».
A la place, vous avez pu lire un communiqué du maire, responsable de la publication, donnant les raisons de cette censure.
Il semble que nous ayons été mal lus et surtout mal compris. On nous reproche, entre
autre, des sujets que nous n’évoquions même pas. Notre démarche n’était pas polémique. Elle se voulait plutôt pédagogique.
Vous trouverez ci-dessous le texte incriminé. Chacun pourra se faire, à sa lecture,
une opinion. MC.
Association des Amis de Saint-Palais-sur-mer : mode d’emploi.
Une difficulté est de faire comprendre comment notre association fonctionne. Celui qui n’y adhère pas ne sait donc pas comment cela se passe à l’intérieur. Il forge son idée sur des rumeurs plus ou moins fantaisistes ou fait une fixation sur tel ou tel de ses membres. Il en ressort une vision souvent déformée de la réalité. Essayons d’apporter un début de clarté.
L’objet de l’association est la protection du cadre de vie de tous les saint-palaisiens. L’association fonde son travail sur la réflexion et l’échange en groupe. Cela débouche en particulier :
- sur des écrits que vous recevez dans vos boites aux lettres (« La lettre des Amis de Saint- Palais »,
- sur des articles dans « Reflets »,
- sur des réunions publiques ouvertes à tous.
Vous pouvez participer à nos réflexions en nous contactant (cf. ci-dessous). Et, si cela ne vous est pas possible, n’hésitez pas à nous adresser vos remarques, vos suggestions, vos critiques aussi, soit directement, soit sur le site de l’association:
amispalais.free.fr
Un sujet pleinement actuel de réflexion est la révision du PLU.
La municipalité veut aller vite en la besogne. Il faut pourtant un certain temps pour l’analyse et la concertation sereine. Aller trop vite c’est omettre une étude suffisante des détails. Et ce sont ces détails qui bien souvent permettent de conserver un paysage, de préserver un point de vue, de mettre en évidence un des traits de caractère de notre commune, d’embellir ou d’enlaidir un coin de la cité.
Regardez cette photo : 
Le charme de ce sentier (le chemin du Gourbaud) peut être entièrement dénaturé si l’équilibre forestier de part et d’autre n’est pas maintenu. Ceci est un exemple parmi tant d’autres. Il nous faut être attentifs à ces situations.
Nos travaux débouchent parfois sur la protection définitive de certains sites. C’est ainsi qu’en
1995 la Commune a pu, grâce à notre action, acquérir pour 1 F ce qui est devenu l’espace
René Clergeau (situé entre l’avenue Charles de Gaulle et le Parc Raymond Vignes). Enfin, l’accord que nous avions passé avec le propriétaire du domaine Clos Joli, à Maine-Bertrand, il y plus d’un an devrait se concrétiser prochainement avec l’acquisition par la Commune pour 1 € symbolique de 4.300 m2 qui deviendront unparc public.
Joël Rasteau 05 46 23 47 93 – Michel Cornillier 05 46 39 47 71 – Danièle Marcou 05 46 23 11 59
Réunions à thème
Plusieurs réunions à thème auront lieu durant cette année.
Les différents thèmes seront :
- Tourisme durable et environnement
- Urbanisme
- Energie renouvelable
- L'eau
Comte rendu Tourisme et environnement
TOURISME ET ENVIRONNEMENT
Si je possédais la superbe éloquence de Paul Gouhir je pourrais vous entretenir et vous faire rêver, à grand renfort de savants, des eaux thermales ! Quel rapport avec le tourisme et l’environnement me direz- vous ?…..Une des premières activités touristiques ce fut le tourisme thermal si cher aux Romains et dont tous les pays du pourtour méditerranéen et au-delà profitent toujours.
Si j’avais la verve et le verbe de Michel Cornillier je vous transporterais à la naissance du tourisme de « masse » et à la découverte des bienfaits du repos dans un cadre naturel et encore préservé.
En attendant d’améliorer mes qualités oratoires, nous allons réfléchir sur ces deux mots : tourisme et environnement.
Définition de tourisme : Hachette nous dit :- « activité de loisir qui consiste à voyager pour son agrément » - « ensemble des services et des activités liés à l’organisation des déplacements des touristes ».
Les mots qui se rattachent au mot « tourisme » : voyages, découvertes, connaissances, échanges, croissance, culture,………… « Turista »……. et des maîtres-mots : vacances scolaires, congés payés, retraite et soleil !
Définition d’environnement : Hachette nous explique : -« ensemble des éléments constitutifs du milieu d’un être vivant » - « ensemble des éléments constitutifs du paysage naturel ou du paysage artificiellement créé par l’homme ».
Les mots qui se rattachent au mot « environnement » : écologie, nature, milieu, équilibre, préservation, défense…
Je voudrais vous lire 2 phrases (je ne me souviens plus où je les ai lues) :
1) « le tourisme existe parce que le monde est plein de choses magnifiques à voir, créées par la nature. Préserver l’environnement est donc une priorité et une nécessité urgente !
2) « le tourisme doit contribuer au développement durable en s’intégrant dans le milieu naturel, culturel et humain….. »
Les PLUS du tourisme : important élément de développement social et culturel, source d’intégration, pilier de l’essor économique et politique ; les MOINS : détérioration de l’environnement et perte de l’identité locale, capacité d’accueil et limite de tolérance.
Je voudrais vous parler de 3 « exemples » :
a) BENIDORM en Espagne : j’ai connu cette ville il y a trente ans, il y avait déjà beaucoup d’hôtels et d’immeubles, mais on devinait encore un reste de vieille ville avec son petit port. J’y suis retourné il y a deux ans,
c’est désormais un amas d’immeubles de plus en plus hauts, les plages n’ont pas grandi, heureusement que les marées sont insignifiantes !
b) LA CORSE : parfois un peu explosif mais assez efficace !
c) SAINT PALAIS : tous les étudiants des Facultés de Droit Public connaissent Saint Palais sur Mer, Monsieur GENITEAU et les Amis de Saint Palais ! Ces gens là ont permis à Saint Palais de préserver une partie de son environnement face aux Ribourels, Mamets et autre Amaros. Dans les années 60, voilà un village au bord de la mer pratiquement sans immeubles, en son centre : un petit marché de rêve, en pierre et rythmé par son horloge, une salle des fêtes (où se trouve le Tabac actuel), un cinéma (l’actuelle résidence Océane), des cours municipaux de tennis (l’actuelle résidence de Saint Palais rue de la République), un peu plus loin (à l’emplacement actuel de la résidence les Sables d’or) les cours de tennis privés Vallet. Des politiques
« progressistes et visionnaires » arrivent……..En 69 la belle villa Théas est rasée pour donner naissance à la Résidence Océane, en 74 les cabanes sautent et la première tranche de la résidence de Saint Palais avec ses jolies vagues bleues s’édifie, suivie par la deuxième tranche et aussi par la troisième. Vers 1994 Amaro arrive, comme Zorro, et en 4 mois construit les Sables d’or.
Appartements vides à 98% pendant 8 mois et des magasins vides même en été. Certains de ces magasins ont été transformés en appartements !
C’est navrant de voir que 35 ans après, 115 prétendants au Conseil Municipal cherchent désespérément des places pour remettre le marché et la salle des fêtes à leur place naturelle !
Saint Palais a beaucoup grandi, et, avec « retard », certains parlent même d’un « retard politiquement étudié », on nous dit que nous sommes un peu plus de 3800 habitants.
Quels sont les déterminants de la capacité d’accueil et de la limite de tolérance ? La grandeur de nos plages ? la capacité de la station d’épuration ? le risque de manque d’eau potable pendant les périodes de grande affluence ? les places de parkings qui n’ont pas été prévues en quantité suffisante lors de la construction des immeubles ? A ce propos, j’ai l’impression personnelle, que même dans les nouveaux quartiers résidentiels les parkings « visiteurs » ne sont pas prévus en quantité suffisante.
J’ai déjà mis en cause les politiques, alors, voyons un peu les acteurs locaux qui pourraient améliorer tout cela :
a) La CARA : communauté d’agglomération Royan Atlantique : plus de 30 communes. 31 exactement. Elle s’occupe de transports (Carabus), d’assainissement, du ramassage des ordures, etc.,
etc.…..mais pas de tourisme, c’est bien dommage car il vaut mieux être nombreux pour faire de la promotion efficace et jouer un rôle de coordinateur, mais il semble que la Commune dominante ne veuille pas lâcher du lest…… ??????? La politique touristique revient au Conseil général.
b) SAINT PALAIS : 3 pôles : le S.I., notre cher Syndicat d’initiative est Centenaire ! Certains considèrent les S.I. de toute la France un peu désuets, toutefois celui de Saint Palais est en plein travaux et il se modernise. Que de chemin parcouru depuis le local au carrefour de la place Cheyroux, et le colonel Cornubert et ses timbres ! de quoi s’occupe le S.I. ? Association 1901, il se préoccupe des locations et des informations sur les locations, meublés, hôtels, camping, etc. Le S.I. contribue aussi à l’animation de la station et à la défense du patrimoine environnemental touristique. Le S.I. vit des cotisations des adhérents, mais il bénéficie d’une subvention municipale.
c) O.M.T. : Office Municipal de Tourisme ; EPCI : établissement public à caractère industriel et commercial. Il est géré par un Conseil d’Administration présidé par le Maire, où les élus sont majoritaires. De quoi s’occupe-t-il : accueil, information, promotion, animation. Dans notre cas, l’accueil et l’information sont assurés en coopération avec le S. I. dans les locaux de l’OMT ; il assure donc la promotion et l’animation……Quoique…..
d) MAIRIE de Saint Palais : l’ancienne municipalité a englobé le service d’animation, ceci facilite peut-être les problèmes des crédits……. Monsieur Douglas Douhazet en étant le sympathique animateur ! Les animations proposées sont touristiques, commerciales, culturelles et artistiques. Les animations artistiques et culturelles sont plutôt dirigées vers les résidents car il faut reconnaitre que la grande majorité des estivants recherchent à Saint Palais et dans les alentours des amusements plus populaires……..Beaucoup pensent encore que la clientèle de la station est familiale et « fidèle » ; de plus en plus de professionnels constatent qu’elle est devenue
« volatile » et toujours moins familiale. Il serait souhaitable que l’animation revienne à l’OMT qui est le spécialiste naturel du tourisme et dont la vocation est aussi de faire le lien entre les
différents partenaires.
L’activité de « cueillette » est terminée ! Le secteur touristique est très concurrentiel et il faut donc avoir une action dynamique et positive pour réussir. Quel type de public veut-on accueillir : familial, haut de gamme ? Faut-il privilégier le nombre ou la qualité de l’accueil ?
Quelques exemples de recherche de la qualité : - modernisation, en cours, du service accueil et information ; - recrutement de personnels qualifiés et formés pour faciliter les séjours plus conviviaux et plus
humains, pour cela tous les acteurs sont concernés ; - effort d’amélioration des meublés visités par le S.I. pour procéder au classement préfectoral qui constitue une garantie ; - mise en place d’un site internet moderne, adapté et efficace ; - organisation d’activités, comme les visites commentées, car les touristes souhaitent des séjours actifs ; - incitation à la modernisation des différents commerces ; - appui des associations pour la défense de l’environnement remarquable de Saint Palais pour que des réussites comme le Bureau des Douanes deviennent plus nombreuses.
Une chose est certaine : il faut mettre en place une stratégie pour coordonner et dynamiser l’action des acteurs locaux : S.I., OMT, campings, hôtels, agences immobilières, commerçants, loueurs de meublés et habitants, pour définir une véritable « politique touristique » afin aussi de
« fidéliser » les touristes.
Certes, en hiver nous manquons de soleil et de chaleur, mais Saint Palais offre des atouts importants : la mer, les corniches, la forêt, le lac et son parc, des hôtels ouverts en hiver, une Maison de Tourisme…… Voici quelques réflexions, projets, vœux……
- ECOTOURISME : Cheminements et voies vertes. L’association des Amis de Saint Palais œuvre aussi pour faire connaitre les paysages et les sites (voir le cahier 1 et 2). Elle a matérialisé des circuits avec l’édition de
« Balades ». Dans cet opuscule, une place importante est faite aux constructions, des villas du 18ème aux réalisations plus récentes. Ces
découvertes permettent d’entrer dans l’histoire de la commune, c’est
déjà une base offerte aux touristes. Selon la saison et le but recherché, ces circuits peuvent être choisis et organisés de façon différente. L’hiver, quand le vent souffle du Nord ou de Nord-est, les chemins de corniche, de Nauzan à La Grande Côte, permettent des promenades abritées et si le soleil brille c’est merveilleux. Les mêmes promenades par grosse mer offrent un tout autre intérêt et suscitent d’autres émotions à qui n’a pas peur du vent et des embruns. Dans les deux cas, des circuits de retour parallèles à l’aller, au milieu des constructions, offriraient un agrément supplémentaire. Le circuit « E » de
« Balades » propose un itinéraire pour vélos qui reste encore essentiellement pour la découverte des villages qui composent la commune. Il pourrait être complété par une étude de 3 milieux
particuliers : - Le marais de Bernezac et le plateau de la Monge. Une
étude effectuée en 2003 par Nature Environnement 17 montre que cette zone est particulièrement riche en faune et en flore liées à l’eau du marais et au calcaire du plateau. – A l’ouest et Nord-ouest c’est le début de la grande forêt de la Coubre. Sur un sol plus ou moins profond de sable souvent érigé en dunes par le vent se sont établies des essences particulières à ce milieu. – Au Nord, forêt et champs (il y en a encore !) bordent le début du marais de Saint Augustin. Des cheminements pourraient y être créés pour découvrir un lieu où
l’Océan venait il y 2000 ans et il y avait là une côte très découpés. Ces découvertes ne peuvent se faire qu’à pied dans le plus grand respect de la nature, des sites et du maintien en l’état. C’est la durabilité ! Il y a donc un équilibre à trouver, une pédagogie à concevoir. Il semble qu’il y ait déjà 4168 Kms. de voies vertes en France et on peut parcourir la côte Atlantique du Pays Basque à la Bretagne ! Une sortie découverte et environnement est organisée par le S. I. le dimanche 19 Avril à
13h30 devant la Maison du Tourisme, elle sera encadrée par Guy Estève, naturaliste : « rivages marins de saint palais : des falaises du Platin aux dunes des Combots ».
- TOURISME DURABLE : déchets et eau. Le tourisme durable est, avant tout, fondé sur la notion d’échange et de respect : pour que ce respect soit réciproque (touriste/hôte), certaines règles de bonne conduite doivent être rappelées : Pour les déchets : il faut avoir en tête qu’en 40 ans, sur le plan national, le poids des déchets des ménages a doublé. Pour pouvoir les gérer efficacement en période touristique, il est nécessaire : - d’élaborer un code de bonne conduite : éviter trop de déchets, consommer local (marchés), respecter l’environnement : un mégot jeté dans la nature demande deux ans avant de se décomposer. Faut-il envisager une opération cendrier sur les plages ? – d’organiser, pendant les mois de surpopulation « les semaines de la réduction des déchets » en suggérant d’acheter des produits générant moins de déchets ou bénéficiant d’un écolabel (NF, label bois et papier recyclé, etc.) – de nettoyer les plages tres régulièrement et d’informer les touristes des effets destructeurs des déchets jetés dans la mer (pollution de l’eau et de la faune). Là encore, des animations de plage pourraient être envisagées par les différents acteurs, pour les adultes et les enfants, voir sur le site ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) le quiz sur les énergies renouvelables, jeu intitulé « faisons vite, ça chauffe ». Pour l’eau : toutes les études montrent que la consommation d’un touriste est supérieure à celle d’un habitant et ce, quel que soit l’endroit. En général, plus le niveau de confort augmente, plus la consommation est importante. Un être humain peut rester 1 mois sans nourriture, mais seulement 5 à 7 jours sans eau. Il est donc nécessaire de communiquer sur ce bien précieux pour qu’il dure…. - ne pas gaspiller : privilégier les douches rapides :60 à 80 L pour 4 minutes contre 150 à 200 L pour un bain ; s’équiper de chasse d’eau à double commande (3 à 6 L) contre 6 à 12
L pour une chasse d’eau ordinaire, dans les hôtels demander à ce que les serviettes et les draps ne soient pas changés tous les jours (comment faites vous à votre domicile ?) ; informations écrites dans les parties communes (sanitaires, chambres…) ; veiller à ce que les douches de plage ne soient plus en service à partir d’une certaine heure, afin d’éviter le gaspillage par des jeux d’eaux. – ne pas la polluer : utiliser le plus souvent possible des lessives et des savons biodégradables. Préserver les eaux de baignade (Pavillon Bleu ?) ; communiquer autour
du lac par des affichettes sur la flore, en mettant en garde les promeneurs de ne pas nourrir les animaux, de ne pas jeter de détritus sous peine d’amende….Créer une charte de bonne conduite pour sensibiliser les touristes ? Créer un questionnaire de satisfaction basé sur différents critères à faire remplir dans les hôtels, S.I. et autres acteurs par la population estivale ? Pour arriver à terme à un label Qualité ! Un mot particulier pour les ECO-HOTELS : avec restaurants gastronomiques ou/et biologiques, salon bar, un centre pour les séminaires, un spa végétal, etc. ; qui adoptent les énergies renouvelables (chaudière à bois, panneaux solaires, éolienne, optimisation des consommation d’eau et d’électricité), récupération de l’eau de pluie, construits avec des matériaux naturels en cohérence avec l’architecture traditionnelle de la région tout en intégrant les bâtiments au paysage avec des toitures végétalisées et des chambres semi-troglodytes (en Bretagne).
- TOURISME CITOYEN : la compensation, approche d’action carbone.
Grâce à l’avion, voler n’est plus un rêve et l’homme peut aujourd’hui sillonner la planète dans des délais record. Cependant, ce miracle technologique n’est pas sans contrepartie pour notre planète : les
émissions de gaz à effet de serre qui perturbent l’équilibre climatique
actuel et dont nous ne mesurons pas encore tous les dangers. Le transport aérien a, en effet, un double impact sur le climat, non seulement à cause de la consommation de kérosène et des émissions de dioxyde de carbone (CO²) associées, mais également en raison des traînées de condensation qui augmente la formation de nuages et contribuent au réchauffement de la surface de la planète. La meilleure des solutions est bien sûr de limiter au maximum ce mode de déplacement et de revoir les distances de ses destinations de vacances, mais lorsqu’on ne peut pas trouver d’alternative, la compensation volontaire permet de limiter ses conséquences. Par exemple : l’agence ESCURSIA, agence scientifique, consciente des émissions de gaz à effet de serre engendrées par ses activités, a choisi de réduire son impact en finançant des projets d’énergies renouvelables d’efficacité énergétique et de reforestation, via l’Association Action Carbone présidée par le photographe Yann Arthus Bertrand. Escursia et Action Carbone vous proposent donc de réduire l’impact de votre voyage sur le changement climatique en compensant le émissions de gaz à effet de serre générées par vos trajet aériens en finançant 50% du montant pour amortir totalement l’émission de CO² liée au déplacement aérien. Projets finances : panneaux solaires photovoltaïques, parcs éoliens, isolation des bâtiments, plantation sur des zones déboisées, restauration de forêts primaires dégradées, etc. etc. Ceci existe et c’est très bien et fort louable, mais je vous invite à la modération dans ce type de démarche, à mon avis un peu utopique.
- TOURISME SOCIAL : Le tourisme social et associatif est un tourisme à finalité non lucrative et à gestion désintéressée : La Granderie à Etaules, Ufoval à Saint Palais, CCCAS (Edf). Partir en vacances nécessite un budget et bénéficier de conditions avantageuses n’est pas négligeable. Il existe certains avantages : chèques vacances (comités d’entreprises) ; les bons vacances (CAF) ; aides diverses (secours populaire, mairies, etc.…)
Quelques idées pour tenter de le développer : - Créer un passeport pour les activités des sites environnants : zoo, Jardins du monde, club hippique, golf, clubs de plage, locations de vélos, écoles de voiles, minigolf et bateaux du lac, etc.….. ; - Encourager le tourisme social avec des partenaires du genre Club Med ou simplement des campings et hôtels….. ; - Envisager (à plus long terme) la création d’une structure adaptée aux revenus modestes (VVF).
TOURISME ET HANDICAP : La loi du 11 février 2005 considère comme handicapée une personne ayant un déficit moteur, visuel, auditif ou mental. Cette considération fait prendre conscience que chacun d’entre nous peut être touché par un handicap. Notre ville devrait s’engager dans un programme d’accessibilité afin que les handicapés trouvent ou retrouvent le plaisir des promenades et les joies de la baignade. Un bon point pour les nouveaux élus : dernièrement nous avons pu lire sur Sud Ouest que l’accessibilité à la plage devait être améliorée pour les handicapés. Beaucoup de choses restent à faire : - accentuer l’accessibilité des trottoirs ; améliorer l’accès aux espaces publics et aux établissements tel que la Poste ; - Prévoir des places de stationnement en suffisance aux normes et bien signalées ; rendre les hébergements accessibles ; - envisager la création d’un guide de l’accessibilité pour obtenir à terme le label « handicap » - communiquer sur le respect du handicap (ne pas prendre leur place, même pour 5 minutes, éviter le stationnement sur les trottoirs : imaginez- vous à leur place.
- TOURISME ALTERNATIF : tourisme équitable, responsable, solidaire :
Le tourisme équitable s’inspire du commerce du même nom et insiste sur la juste rémunération des acteurs locaux et l’achat de produits respectueux de l’environnement ;
Le tourisme responsable insiste sur les rencontres culturelles et sociales et la connaissance des réalités locales ;
Le tourisme solidaire tente le mélange des deux précédents et participe en outre au financement de projets locaux culturels ou sociaux.
ET LES RECOMPENSES ? Pour les bons voyagistes : ATR, agir pour un tourisme responsable, premier label pour le tourisme responsable destiné aux voyagistes qui œuvrent pour un tourisme basé sur le respect, la solidarité et la qualité. ECOLABEL EUROPEEN, destiné aux hébergeurs touristiques qui respectent 37 critères qui portent sur l’énergie, l’eau, les déchets, les détergents, la gestion environnementale globale et les autres services. LA CLEF VERTE, un label international, concerne les campings, hôtels, gîtes, pour leur dynamisme en matière d’environnement. TOURISME ET HANDICAP, bienvenue à toutes et à tous ! Est une réponse à la demande des personnes en situation d’handicap qui veulent choisir leurs vacances et leurs loisirs en toute liberté et en fonction de leur handicap. LE PAVILLON BLEU, hisser votre engagement ! Créé par l’Office français de la Fondation pour l’éducation à l’environnement en Europe en 1985, le concept est exporté depuis 1987. Cet écolabel permet de sensibiliser et de motiver les collectivités locales ou les gestionnaires des ports de plaisance afin qu’ils prennent en compte le critère « environnement » dans leur politique de développement économique et touristique et en renforcement des directives nationales ou/et européennes. Les critères : l’éducation à l’environnement ; l’environnement général ou la gestion du site ; la gestion des déchets ; la gestion de l’eau et du milieu. Et enfin le CED : Centre Mondial d’ Excellence des Destinations : comme le nom l’indique, cet organisme, sans but lucratif, s’emploie à amener les destinations touristiques au niveau mondial vers l’excellence, y compris en matière de développement durable.
TOURISMES EN VRAC :
TOURISME CULINAIRE : Poissons et crustacés (bars, soles, maigres, crevettes, langoustines etc.) mouclade, eclade de moules, anguilles, la chaudrée et la galette charentaise, le millas (gascon-charentais ?).
TOURISME THERMAL : qui se souvient de l’établissement des bains du père Nicole, les fameux bains de varech ! Et sa cure hydro-iodo-sodique !
TOURISME DE REMISE EN FORME ET MEDICAL : en attendant Monsieur Sibran qui nous a fait rêver avec ses piscines et ses bassins…. qui se souvient de la clinique Alpha ?
TOURISME DANSANT ET CHANTANT : inciter les établissements, bar, restaurants d’organiser des après midi dansants ? Qui se souvient des radio- crochets du Dransard ?
TOURISME CIVIQUE : idée si chère à Madame Barbier ………Créer une école d’apprentissage pour les parents pour le retour au civisme et l’éducation des enfants.
En France tout commence et tout fini en chantant, alors : Si parmi vous il y a des talents de paroliers et de musiciens, pourquoi ne pas organiser une
sorte de concours pour une chanson sur Saint Palais. Royan a déjà : « le rock de Royan ».
Giovanni DI MICHELE
Remerciements à Monsieur Gérard FINES, Président du Syndicat d’Initiative
Et aux membres du groupe de réflexion :
Mmes : J. Barbier, J. Dupont, M. Courtois, N. Trotel, G. Thuillier ; MM : M. Cornillier, J. Theas.
Reflets Decembre 2009
Il pleut beaucoup en automne.
Et c’est fort bien ainsi.
L’eau est indispensable à la vie. Elle en est l’élément fondateur. Tout corps vivant, végétal ou animal, est composé de 50 à 80 % d’eau.
Selon la température ambiante, l’eau se présente à nous sous trois formessolide, liquide, ou gazeuse.
Il y a toujours la même quantité sur le globe terrestre, sous les trois formes, malheureusement répartie en quantité très variable selon les lieux. Et ce, dans un cycle immuable et continul’eau s’évapore, forme des nuages, se condense et tombe en pluie, pénètre dans la terre ou ruisselle sur les collines, régénère les nappes phréatiques profondes ou de surface qui alimentent les sources, se rassemble dans les ruisseaux et les rivières, et revient à son point de départ, la mer.
Ce cycle de l’eau, l’homme ne peut le modifier mais il le perturbe sérieusement selon ses besoins, ses habitudes, ses installations agricoles, industrielles ou urbaines. Le résultat en est bien souvent un raccourcissement de ce cycle naturel préjudiciable à certaines missions de l’eau ou provocant des dégâts écologiques parfois irréversiblesinondations, ravinements et érosions intempestives, pollutions des rivières et de la mer, agrandissement des déserts……
L’urbanisme, par la création de plus en plus importante de surfaces imperméables, est un facteur important de modification du cycle de l’eau. Non seulement les eaux pluviales sont rapidement déversées dans la mer, par l’intermédiaire de réseaux de collecte de plus en plus importants et coûteux, mais ces eaux sont abondamment polluée par le lessivage des voies de circulation, parkings et tous autres lieux imperméabilisés. Il va falloir dans un temps très proche traiter les eaux urbaines de ruissellement avant leur arrivée à la mer.
Le règlement du Plan Local d’Urbanisme demande aux propriétaires de conserver sur leur terrain les eaux de pluie et de favoriser leur pénétration dans la terre. Ainsi pourront être alimentées les petites nappes de surface indispensables à la végétation sans laquelle le décor qui nous entoure deviendrait bien triste. Il est donc indispensable de conserver sur son terrain toute l’eau qui y tombe. Il est tout aussi indispensable que ce soit pour toujours et que dans l’avenir toutes modifications des sols soient réalisées en suivant scrupuleusement cette réglementation. Même si, dans certaines circonstances, le PLU permet de rejeter ses eaux de pluie vers les ouvrages de la voirie, il faut bien se rendre compte que toute augmentation du volume des eaux récupérées par la collectivité oblige celle-ci à des travaux de collecte et de traitement qui deviendront de plus en plus coûteux et que les contribuables devront financer.
Nous venons d’évoquer le PLU. Au moment où «Reflets» arrivera dans votre boîte aux lettres, nous serons en pleine enquête publique. Celle-ci est ouverte jusqu’au 4 janvier, vous aurez encore le temps de vous y rendre pour donner votre avis. Souhaitons que cet avis soit motivé par le souci du bien commun à préserver des méfaits destructeurs d’une urbanisation trop envahissante.
Ouvrage conseillé«L’avenir de l’eau», Erik Orsenna, éditions Fayard.