De 1999 à 2000 - AMIS DE SAINT PALAIS sur MER

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Articles et études
De 1999 à 2000

Nos informations: de septembre 2000




Travaux d'automne

A la suite de l'ouragan du 27 décembre 1999, le reboisement a été en cette année 2000 la principale préoccupation des Amis de Saint Palais sur Mer.
Dès le 10 janvier, nous nous interrogions sur l'avenir et nous demandions à la municipalité de créer une cellule de conseils pour le reboisement.
Faisant suite a cette démarche, la Communauté de Communes du Pays Royannais mettait en place au printemps une commission "Reboisement et Repeuplement" présidée par le maire de St Palais sur mer. Un étudiant, M. Durriez, préparant un DESS "Architecture, Géographie et Paysages" en fût au printemps le chargé de mission. Une plaquette doit être distribuée. Nous en attendons la parution avec attention.
Nos réunions de l'été 2000 ont été centrées sur le thème du reboisement.
A notre Assemblée Générale du 7 juillet nous avons reçu M. Timbal, chercheur à l'INRA à Cestas et spécialiste des essences régionales. Le contenu de son intervention a été résumé dans la lettre des Amis de St Palais de l'été 2000. Elle est disponible sur demande.
M. Durriez fut l'invité de notre réunion publique du 8 Août. Il nous a expliqué comment se forme un paysage.
Le paysage est le résultat des pratiques de l'homme qui par sa vie professionnelle et sociale va le construire pour lui-même et pour les générations futures par les arbres et arbustes, mais aussi par les maisons, les murs, les routes et chemins, bref par tout ce qu'il va édifier et planter. Selon les époques ce travail paysager sera marqué par le sacré, le profane, ou la gloire du propriétaire. La nature intervient aussi, certes, l'envahissement par les sables de notre région en est historiquement un exemple tangible, l'ouragan du 27 décembre aussi.
Au fur et à mesure de "l'envahissement estival", les maisons vont se glisser, plus nombreuses au fil des années, au milieu des pins et des chênes verts laissant toutefois, malgré une densification de plus en plus importante, un couvert végétal léger sur la plus grande partie du littoral.
Ce paysage, qui articulait assez bien le bâti et le végétal, vieillissait et nous avons certainement eu tort de ne pas renouveler à temps les pins de 70 ans et plus. Nous aurions dû apprendre à bien gérer nos arbres. Comme tout être vivant, ils finissent par être fragilisés et par mourir.
Il nous faut reconstruire le paysage de St Palais même s'il sera nécessairement différent, nous allons le marquer pour les générations à venir. Il est indispensable de recréer et de planter, sans être timide ou trop humble, en utilisant ce qui existait déjà, ce qui subsiste après l'ouragan; Il y aura encore de vieux pins à abattre, des chênes à recéper, des essences nouvelles à introduire ou à réintroduire. Profitons, dès cet automne, du financement communal du 3 ° arbre pour ceux qui en plantent deux. Souhaitons que la plaquette qui va nous être distribuée par la Communauté de Communes nous aidera. Affaire à suivre.
En 2000, les Amis de Saint Palais ont également poursuivi leur réflexion sur le thème Tourisme et Environnement. Le fruit de leurs travaux est disponible sur demande. Parmi les idées qu'ils ont lancées dans le débat public, celle d'un tramway ceinturant la presqu'île d'Arvert, reliant les communes et rendant les plages accessibles sans automobiles, tout en protégeant la forêt.
Aujourd'hui les Amis de Saint Palais se penchent sur l'organisation de la circulation des piétons, des vélos, des automobiles, question jamais réellement étudiée jusqu'ici. Tous ceux qui souhaiteraient participer à leurs travaux peuvent nous contacter.
Association des Amis de Saint Palais sur mer, agréée pour la protection de l'environnement par arrêté préfectoral du 30 décembre 1990.







Un Tramway à St Palais ?


Un tramway pour structurer le Pays Royannais novembre 2000




Chaque soir, en saison, avec le retour des plages, la circulation automobile est bloquée de La Palmyre à Royan. Nul ne sait ce qu’il adviendrait si, comme en 1976, un incendie se déclarait en forêt.

Toute l’année les résidents de Meschers, Saint-Georges, Saint-Palais, Saint-Sulpice, Vaux, n’ont d’autre solution pour venir travailler ou faire leurs courses à Royan que d’utiliser leur automobile.

Certes, il y a les bus de la régie départementale Aunis et Saintonge mais, même rebaptisés Navette des Plages, ils circulent le plus souvent vides, bloqués dans les embouteillages l’été et manifestement bien peu adaptés hors-saison.

Une solution s’impose pour l’avenir : relier les communes du Pays Royannais par un tramway en site propre ceinturant la Presqu’île d’Arvert.

Un tel tramway, qui devra bien évidemment être aménagé pour permettre le transport des vélos, des planches à voiles, des surfs, etc ..., rapprochera des plages les communes de l’intérieur, ce qui facilitera leur développement tout en freinant l’urbanisation du littoral.

La circulation dans le massif forestier pourra être maîtrisée sans nouveaux aménagements.
Sur le plan du foncier, le projet apparaît réalisable sans acquisitions majeures : de Saint-Georges-de-Didonne à Ronce-les-Bains, l’emprise du tram d’avant-guerre demeure ; de La Tremblade à Saujon, de Saujon à Royan, la voie ferroviaire pourra être utilisée.

Sans doute, le coût de réalisation d’un tramway est-il élevé ! Mais quel est le coût à moyen terme du statu quo (consommation d’énergie, pollution atmosphérique, atteinte au site, etc...) ?

En tout état de cause, la Communauté de Communes devrait pouvoir engager rapidement une étude de faisabilité.









Le reboisement après la Tempète de 1999



Reboisement et limites séparatives
en Pays Royannais    Novembre 2000







En déracinant ou cassant une fraction importante des arbres de haute tige, l'ouragan du 27 décembre 1999 a profondément modifié le paysage du Pays Royannais.

L’objectif est de le reconstituer à moyen terme et, à cet égard, la Communauté de Communes a pris l’heureuse initiative de constituer une commission "reboisement et repeuplement" et de publier un "petit guide paysager du reboisement en Pays Royannais".

Pour reconstituer le paysage, il faut en effet replanter.

Le reboisement peut toutefois se heurter à une difficulté juridique dont l’exposé nécessite tout à la fois un retour sur le passé et un rappel de certaines dispositions du Code Civil.

Le massif forestier littoral existait bien avant la création des stations balnéaires du Pays Royannais. Villas et habitations furent construites dans la forêt au fur et à mesure de l'extension urbaine.
Les arbres furent pour l’essentiel conservés, d’où le couvert végétal donnant tout son caractère à la Côte de Beauté. Le découpage parcellaire respecta aussi la végétation et des arbres de haute tige se trouvèrent souvent tout proches des limites des propriétés, voire même en mitoyenneté.

Selon les articles 671 et 672 du code civil (dont la rédaction actuelle résulte d’une loi du 20 août 1881) :

- il n’est permis d’avoir des arbres près de la limite de la propriété voisine qu’à la distance prescrite par les règlements particuliers, les usages constants et reconnus et, à défaut, qu’à la distance de deux mètres pour les plantations dont la hauteur dépasse deux mètres et à la distance d’un demi-mètre pour les autres,

- si les arbres meurent, ou s'ils sont coupés ou arrachés, le voisin ne peut les remplacer qu'en observant les distances légales.

Si la règle des deux mètres devait s’appliquer, et compte-tenu également de la taille souvent réduite des parcelles et des distances à respecter vis-à-vis des habitations, le reboisement souhaité s’avérera problématique sur de nombreuses propriétés.

La distance de deux mètres par rapport à la limite séparative n’étant que supplétive, il semble important que soit reconnue officiellement l’existence en Pays Royannais d’un usage ancien et constant permettant la plantation d’arbres près des limites de propriété (sauf, bien évidement, cas particulier de troubles de voisinage), voire que cet usage soit inscrit dans les règlements d’urbanisme.

Une délibération de la Communauté de Communes sur ce point serait la bienvenue.












Hiver 2000

NOS INFORMATIONS DE L'HIVER 2000
EN BREF




Présentation
Il nous parait utile et normal, en cet automne pluvieux, d’informer par cette lettre les Amis de Saint-Palais sur différents sujets qui font l’objet des préoccupations du conseil de l’association ou sur lesquels il a eu des contacts avec des personnalités ou des administrations. Ces sujets sont suivis par le conseil, qui se réunit environ une fois par mois, ou par de petits groupes plus restreints travaillant sur un sujet particulier.



Toujours le reboisement

Nous avons pour préoccupation d’essayer de retrouver à long terme un paysage proche de celui qui existait avant l'ouragan du 27 décembre 1999. Pour cela, il faut replanter. Nous l’avons dit au lendemain de la tempête ; nous l’avons répété depuis. Et nous avons accueilli avec intérêt l'offre du troisième arbre par la commune. Ce reboisement peut toutefois se heurter à une difficulté juridique dont l’exposé nécessite un retour sur le passé.
Le massif forestier littoral existait bien avant la création de la station balnéaire. Villas et habitations furent construites dans la forêt au fur et à mesure de l'extension urbaine. Les arbres furent pour l’essentiel conservés, d’où le couvert végétal donnant son caractère à la station. Le découpage parcellaire respecta aussi la végétation et des arbres de haute tige se trouvèrent souvent tout proches des limites des propriétés.
Rappelons que, selon les articles 671 et 672 du code civil, :
- il n’est permis d’avoir des arbres près de la limite de la propriété voisine qu’à la distance prescrite par les règlements particuliers, les usages
constants et reconnus et, à défaut, qu’à la distance de deux mètres pour les plantations dont la hauteur dépasse deux mètres et à la distance
d’un demi-mètre pour les autres,
- si les arbres meurent, ou s'ils sont coupés ou arrachés, le voisin ne peut les remplacer qu'en observant les distances légales.
Si la règle des deux mètres devait s’appliquer, et compte-tenu également de la taille réduite des parcelles et des distances à respecter vis-à-vis des habitations, le reboisement s’avérera problématique sur de nombreuses propriétés.  
La distance de deux mètres n’étant que supplétive, il nous semble important que soit reconnu officiellement l’existence en Pays Royannais d’un usage ancien et constant permettant la plantation d’arbres près des limites de propriété (sauf, bien évidement, cas particulier de troubles de voisinage), voire que cet usage soit inscrit dans les règlements d’urbanisme.
Nous avons évoqué cette question le 17 novembre avec M. Dominique Bussereau, député de la Charente-Maritime et maire de Saint-Georges-de-Didonne, et nous nous proposons d’en entretenir les autres personnalités politiques de la région.


Transports et circulation

Désirant continuer notre réflexion sur l'organisation globale de la circulation sur la commune, nous avons organisé fin novembre une réunion de travail sur le sujet. Le but est d'essayer de rechercher des solutions pour mieux structurer et concilier la circulation des automobiles, des vélos et des piétons, et aussi le stationnement, dans un système aussi cohérent que faire se peut. Dans ce domaine les idées de tous sont bienvenues et nous sommes prêts à participer à toute concertation dont la municipalité prendrait l’initiative.
Mais la résolution des problèmes locaux de circulation passe nécessairement par la mise en place sur l’ensemble de la Communauté de Communes d’un système pertinent de transports collectifs. A cet égard nous continuons à promouvoir l’idée d’un tramway ceinturant la Presqu’île d’Arvert, apte à assurer la desserte des plages et à diminuer le nombre d'automobiles en mouvement sur les routes côtières.
Le 17 novembre, M. Dominique Bussereau, par ailleurs spécialiste des transports, nous a dit être intéressé par notre projet. Ce projet peut certes paraître utopique, le coût d’un tramway pouvant dépasser cent millions de francs du kilomètre en zone urbaine, matériel et aménagements urbains inclus. Sa réalisation s’inscrit nécessairement dans le long terme mais elle deviendra indispensable si nous ne voulons pas à l'avenir être submergés par le flot croissant des voitures.




La villa Farandole

Après une première tentative fin août, avortée à la suite d’une erreur de procédure, la commune a, courant octobre, exercé son droit de préemption pour acquérir la villa Farandole, située en front de mer, entre la plage et l’avenue de Pontaillac. Le motif invoqué est l’implantation d’une nouvelle poste et d’un jardin public.
Le droit de préemption vise à rendre possible la mise en oeuvre de projets intéressant l'ensemble des citoyens. En l’espèce son exercice est justifié si l’objectif est d’assurer la préservation de l'ensemble paysager qui fait le charme de la conche du Bureau.
L’installation d’une nouvelle poste est-elle compatible avec un tel objectif ? Nous ne le pensons pas. En effet, la nécessité de disposer d’une surface construite suffisante (supérieure à l’existant), de mettre en place un accès aux véhicules postaux et un parking pour les usagers, contraindra inévitablement à combler le vallon dunaire et à détruire ainsi l’essentiel du boisement actuel, ce qui modifiera profondément le site. Comment par ailleurs espérer revitaliser le centre ville en en éloignant la poste ?
Ces raisons nous ont conduit à proposer une autre solution : installer la poste dans les actuels locaux de la Maison du Tourisme, situés en centre ville, à proximité immédiate d’un vaste parking, facilement accessibles aux véhicules de la poste par les voies existantes et dont une légère extension est possible.
L'Office du Tourisme pourrait s’installer à la villa Farandole sans modification du bâtiment et de son environnement.
Afin d’assurer définitivement la protection du site, la villa Farandole, devenue propriété communale, pourrait d’ailleurs faire l’objet d’une décision de classement.


Les risques sur le littoral,
leurs traitements, leur gestion

Sur ce thème, et l’initiative de la Sepronas (Nature-Environnement 17), une réunion a rassemblé le 16 novembre à La Pallice des membres de la Direction Départementale de l'Equipement et des représentants de diverses associations de protection de l’environnement.
M. Roussier, adjoint au directeur départemental, exposa les rôles de la D.D.E. dont la compétence s'étend à tous les aménagements mais avec des fonctions diverses : maître d'ouvrage, maître d'œuvre, entreprise, conducteur d'opérations. Il présenta aussi les techniciens présents et leurs domaines de compétence au sein de la D.D.E..
M. Charbonnier évoqua les différents lieux du domaine public maritime où la D.D.E. intervient (plages, ports), les études en cours concernant les défenses contre la mer (qui privilégient aujourd'hui les protections douces) et les transits de sable, le suivi des eaux de baignade, l'assainissement urbain.
La question des rejets en mer, thème particulièrement sensible, n’a pas été abordée. Elle fera l'objet d’une autre réunion avec la participation des autres administrations concernées comme la D.D.A.S.S. et l'IFREMER.
M. Mathieu, dont le domaine de compétence comprend la prévention des risques et les questions d'occupation des sols (la D.D.E. ayant un rôle d'assistance aux élus locaux pour les politiques d'urbanisme), développa les différents aspects de la maîtrise des risques. Les risques naturels pris en compte dans notre département sont les feux de forêt et les risques par les eaux (envahissement par la mer ou inondation par les rivières). Les risques sismiques sont actuellement écartés et il n'y a pas encore de travail de recherche sur les risques techniques. L’étude des risques débouche sur la mise en place d’un Plan de Prévision des Risques (P.P.R.) dont les recommandations s’imposent lors de l’élaboration des Plans d'Occupation des Sols.
Un libre et convivial échange s'engagea après ces exposés et l'unanimité des présents exprima le désir de renouveler ce genre de rencontres, indispensables aux associations pour mieux connaître les administrations et aux administrations pour mieux appréhender les préoccupations des citoyens.
 
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