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Lettres de l'été et printemps 2010



Lettres été , Noel et hiver 2007


Lettres hiver et été 2005










Lettre de février 2005




Contribution des Amis de Saint-Palais-sur-Mer pour Reflets de décembre 2004



Mettre la charrue avant les boeufs

La Communauté d'agglomération du Pays Royannais élabore son “Schéma de cohérence territoriale” (“SCOT”). Il ne sera pas connu avant 2006. Dans son diagnostic, le cabinet d'études Citadia, choisi par la Communauté d'agglomération, met l'accent sur “un territoire attractif mais fragile” et revient sans cesse sur la nécessité de le protéger. On ne peut pas y faire tout et n'importe quoi. Il faut cesser de développer sans savoir où l'on veut aller. Il faut préserver les paysages, même en bord de côte. Il faut cesser de construire partout.

Parallèlement, beaucoup de communes mettent en révision leurs “plans locaux d'urbanisme” (“PLU”). Le maire de Saint-Palais a annoncé qu'une révision du “PLU” interviendrait en 2005.
Pourquoi cette hâte à réviser les PLU avant l'entrée en vigueur du SCOT ? Est-ce pour éviter de tenir compte de ces orientations ? On connaît la sensibilité des élus locaux à la pression immobilière.
Il fut un temps où les campings et centres de vacances s'intégraient parfaitement au site, au point que, lors de l'élaboration des plans d'occupation des sols de 1995 et 1999, ce qui n'est pas si vieux, ils furent considérés comme des espaces naturels participant aux “coupures d'urbanisation”.
Ce temps est révolu. Les campings ne sont plus que des parkings où mobil-homes stationnent à l'année. Du fait de difficultés économiques dues à une conjoncture défavorable et, surtout, à une réglementation de plus en plus contraignante, les centres de vacances ferment les uns après les autres et, sur les espaces qu'ils libèrent, les projets immobiliers se multiplient. Est-ce bien raisonnable ?
L'implantation d'une nouvelle station d'épuration aux Mathes est à l'étude depuis 8 ans. Ces études sont menées avec tant d'incohérence que, par jugement du 25 novembre 2004, le Tribunal administratif de Poitiers a, à la demande des Amis de Saint-Palais, condamné l'Etat pour carence dans son devoir de surveillance de l'élaboration et du fonctionnement du système d'assainissement du Pays Royannais. Du fait de cette carence, la mise en service de la station des Mathes n'interviendra pas avant quelques années.
Pourtant, le projet de réaliser à La Palmyre, non seulement un nouveau golf à côté du Club Med, mais aussi un ensemble immobilier de grand standing en bordure de ce golf, paraît bien avancé. Où iront les eaux usées de ce nouveau complexe ? Bien sûr à la station d'épuration de Saint-Palais, déjà à la limite de la surcharge et dont le maire de la commune a enfin reconnu, dans le cadre d'une réunion de préparation du SCOT, que le fonctionnement n'était peut être pas aussi parfait qu'il le pensait initialement. Dans son jugement du 25 novembre 2004, le Tribunal administratif de Poitiers a d'ailleurs estimé nécessaire de fixer des règles complémentaires pour la marche de la station et le rejet de ses eaux.
Agir à la va-vite dans la fièvre du toujours plus de constructions, du toujours plus de touristes, c'est mettre la charrue avant les boeufs, ce qui n'a jamais favorisé la récolte.
L'élaboration du SCOT a ouvert une période de réflexion vis-à-vis de l'avenir : sachons en profiter.










La lettre de l' été 2004




LA LETTRE DES AMIS DE SAINT-PALAIS
Pour ou contre des gradins parc du marais ?



Un peu d’histoire

Le 4 septembre 2003, la Commune s’est délivrée à elle-même un permis de construire pour l’édification de gradins destinés à recevoir du public à l’intérieur du Parc Raymond Vignes. Réunis en assemblée générale le 26 octobre 2003, les Amis de Saint-Palais ont manifesté leur opposition à cette construction. L’association a donc engagé un recours gracieux, non suivi d’effet, puis un recours contentieux contre le permis de construire. Devant la force des arguments avancés, la Municipalité a préféré, le 30 janvier 2004, retirer le permis du 4 septembre 2003. Mais, le 6 mai 2004, le Conseil municipal a décidé de reprendre son projet de gradins quasiment à l’identique.

Le projet de la Municipalité

Les gradins, conçus pour recevoir 700 personnes, seraient construits sur la droite du chemin menant du Marché au Rancho, au flan du talus situé entre la falaise de l’ancienne carrière et le local du club de voile. Ils seraient constitués de travées en bois traité posées sur des poutres métalliques, elles-mêmes fixées à des poteaux en bétons plantés dans le talus. La destruction des arbres situés sur le site retenu serait un préalable.
Pourquoi s’opposer ?

L’impact écologique et environnemental du projet municipal n’est pas négligeable. Le site sera modifié par la présence de cette construction. L’abattage de dix arbres, principalement des chênes-verts d’âge certain, est annoncé. Certes, il est prévu leur remplacement par dix autres arbres plantés aux alentours mais ce n’est là qu’un pis-aller. Très probablement, il faudra ensuite couper d’autres arbres devenant gênants ou présentant un danger, notamment ceux qui se développeront au-dessus des gradins.

En face des gradins, de l’autre côté du chemin, la réalisation d’une scène s’imposera. Et, à cette fin, l’abattage d’autres arbres sera nécessaire.

Le choix d’une construction rampante le long du talus, constituée en grande partie de bois, peut sembler satisfaisant. Toutefois, deux problèmes se posent. Comment entretenir le bois afin qu’il reste propre et dépourvu de mousses et de lichens ? Comment maîtriser la végétation qui s’installera dessous les gradins, le claire-voie de ceux-ci permettant aux plantes de se développer ? La solution risque d’être chimique avec des conséquences, et pour le site, et pour le lac vers lequel les produits utilisés migreront .

L’investissement projeté sera suffisamment conséquent pour que la Municipalité cherche à le rentabiliser par un usage répété.

De nouvelles nuisances apparaîtront dès lors :
- nuisances sonores, le site étant particulièrement mal choisi à cet égard,
- nuisances pour les cyclistes et les piétons à qui le passage sur la piste cyclable et le chemin piétonnier situé entre les gradins et le spectacle sera interdit à chaque utilisation des gradins.
Il y a là une atteinte à la finalité du Parc Raymond Vignes, lieu réservé à la promenade et aux activités de loisir.

Utiliser le parc et ses alentours une ou deux fois l’an pour des grandes manifestations comme le festival pyrotechnique est déjà risqué pour cet ensemble de qualité. Y amener 700 personnes de façon régulière ne pourrait, par des piétinements intensifs, que lui porter un coup fatal.

Reste, et c’est là un point fondamental, le problème du stationnement des quelques 200 à 300 véhicules des spectateurs.
Aucun parking n’existe à proximité de l’emplacement prévu pour les gradins. Tôt ou tard, la Municipalité souhaitera en créer. Les lieux ne s’y prêtent pas, sauf à empiéter sur le Parc Raymond Vignes ou sur les espaces protégés du plateau du Rhâ, ce qui n’est pas envisageable.

Une solution alternative

Si besoin de gradins il y a réellement (ce qui n’est nullement établi), une possibilité plus judicieuse serait d’utiliser une des carrières proches du Marché, à charge de procurer une aire plus ombragée l’été aux pétanqueurs, (qui, l’hiver, pourront retrouver leur aire habituelle, abritée du vent du Nord) ?

Voilà, brièvement exposées, les raisons pour lesquelles les Amis de Saint-Palais sont opposés à la construction de gradins à l’intérieur du Parc Raymond Vignes.

Chacun sait … (ou reparlons d’assainissement)


Chacun sait que sont regroupées sur la station d’épuration de Saint-Palais les eaux usées de quinze communes, de Royan à La Palmyre, d’Arvert à Saujon (avec un réseau de 488 kilomètres comprenant 134 postes de relèvement).

Chacun sait que la capacité de la station d’épuration de Saint-Palais est, depuis 1990, de 175 000 équivalent-habitants (alors que, depuis quatorze ans, constructions et raccordements ont continué de plus belle).

Chacun sait que les eaux traitées par la station d’épuration sont rejetées en mer au Puits de Lauture après un traitement final au chlore au pouvoir masquant (car détruisant essentiellement les indicateurs de mesure de la pollution sans effet sur les parasites et autres germes pathogènes) mais qui, au contact de l’azote que la station rejette en excès, produit des chloramines (dont certains experts affirment le caractère cancérigène).

Chacun sait que la station d’épuration de Saint-Palais a fonctionné sans aucune autorisation de 1990 à 2000 et que le Préfet de la Charente-Maritime se contente depuis d’aligner, les unes après les autres, des autorisations provisoires fixant des normes de rejet pour partie non-conformes à la réglementation en vigueur.

Chacun sait que le Conseil supérieur d’hygiène publique de France a, à deux reprises, les 22 octobre 1996 et 12 décembre 2000, donné des avis négatifs à la régularisation du système d’assainissement du Pays Royannais.

Chacun sait que la Communauté d’agglomération du Pays Royannais ne fait rien, se contentant d’empiler les études et d’agiter comme un miroir aux alouettes la perspective de la création d’une nouvelle station d’épuration aux Mathes (dont les eaux traitées seraient cependant ramenées sur Saint-Palais et rejetées au Puits de Lauture).
Chaque Saint-Palaisien connaît et apprécie les nuisances que lui apportent la conception archaïque et les dysfonctionnements du système d’assainissement du Pays Royannais : saveurs particulières rabattues par les vents, surverses intempestives, qualité problématique des eaux de baignade, etc ...

Dans un contexte aussi désespérant, et afin que les choses bougent enfin, les Amis de Saint-Palais ont décidé de mettre en jeu la responsabilité de l’Etat pour manquement à son devoir de faire pleinement respecter la législation sur l’assainissement.

Alain Géniteau











La lettre du printemps 2003

LA LETTRE DES AMIS DE SAINT -PALAIS   PRINTEMPS 2003
SPECIAL EAUX USEES EN PAYS ROYANNAIS
CE QUE « REFLETS » CACHE À SES LECTEURS :
L'ARTICLE CENSURE PAR LA MUNICIPALITE



Page 1

Pourquoi nos élus jouent-ils les autruches

Fin juillet 2002, l'hebdomadaire Le Point mit en cause le système d'assainissement du Pays Royannais. Dans un secteur littoral à l'économie fondée sur le tourisme, le sujet est sensible, surtout au cour de la période estivale. Chez les élus, la levée de boucliers fut immédiate. Démentis, appel au Préfet: pour les eaux usées, " tout baignerait " en Pays Royannais. " Tout baigne " en effet à Saint-Palais, même les virus et les vers parasites !
En quelques 30 ans, le système d'assainissement du Pays Royannais est devenu tout à la fois un monstre hypertrophié où les dysfonctionnements sont inévitables et un gouffre financier. Depuis 1996, le Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France (CSHPF) préconise sa refonte. Soutenue par le Préfet, la Communauté d'agglomération (CDA) refuse. Les Saint-Palaisiens subissent. Leurs élus se taisent et imposent le silence (c.f. p. 2 et 3).
Un peu d'histoire s'impose. Au début des années 1970, les communes littorales du Pays Royannais adoptèrent des plans d'occupation des sols ouvrant de vastes zones à l'urbanisation. Le traitement individuel des eaux usées ne pouvait plus durer: la création d'un réseau public d'assainissement s'imposait.
En 1972, à une voix de majorité, le Conseil municipal de Saint-Palais accepta l'installation d'une station d'épuration sur le territoire communal.
Par un arrêté du 2 mai 1974, le Préfet de la Charente- Maritime autorisa le SIVOM du Pays Royannais (devenu la CDA) à faire fonctionner à Saint-Palais (à La Broussette), pour une durée expirant le 31 décembre 1990, une station d'épuration d'une capacité maximale de 100 000 équivalents-habitants (EH) rejetant ses eaux en mer au Puits de L'Auture.
Au départ, la station recueillit les eaux usées des seules communes de Royan, Vaux et Saint-Palais. Progressivement, 12 autres communes lui furent raccordées, aussi éloignées que Les Mathes, Arvert et même Saujon (dont les effluents mettent plus de 48 heures pour parvenir à la station).
En 1988, la capacité de la station d'épuration fut portée à 175 000 EH sans que l'autorisation légalement nécessaire ne soit demandée.
L'autorisation de 1974 expira en 1990 sans que son renouvellement ne soit sollicité.
Plus de cinq ans plus tard, le Préfet de la Charente-Maritime, par un arrêté du 12 avril 1996, " régularisa " le système d'assainissement et autorisa l'extension de la capacité de la station de Saint-Palais à 200000 EH.
Le Préfet avait cependant omis d'attendre l'avis du CSHPF et, de ce fait, à la demande des Amis de Saint-Palais, son arrêté fut annulé le 20 mai 1999 par le Tribunal administratif.
Le CSHPF se prononça le 22 octobre 1996. Il se montra sévère pour les lacunes du dossier et fort critique sur le schéma d'assainissement du Pays Royannais, d'un gigantisme manifestement dépassé.
La CDA décida alors de limiter à 175 000 EH la capacité de la station de Saint-Palais et envisagea la création d'une station de 52 000 EH aux Mathes fonctionnant uniquement l'été et dont les eaux traitées seraient rejetées au Puits de L'Auture à Saint- Palais.
Ce nouveau schéma fut soumis au CSHPF qui, le 12 décembre 2000, émit un nouvel avis défavorable (c.f. p. 3) que suivit le 12 janvier 2001 le ministre compétent.
Par de nouveaux arrêtés des 25 janvier 2000 et 26 janvier 2001, le Préfet "autorisa provisoirement le système d'assainissement des eaux usées relatif à la station de Saint-Palais-sur-Mer" jusqu'au 26 janvier 2002 en demandant à la CDA de déposer une nouvelle demande de régularisation de son système d'assainissement avant cette date. La CDA n'en fit rien.
Par un arrêté du 13 mai 2002, le Préfet crut pouvoir lui accorder un nouveau délai expirant le 26 juin 2003 pour le dépôt de son dossier et autoriser le fonctionnement du système sur les bases actuelles pour une durée indéterminée (prenant fin à la délivrance d'une éventuelle autorisation définitive).
En attendant, les constructions continuent, les 1 500 lits du Club Méditerranée des Mathes seront raccordés à la station de Saint-Palais, et les dysfonctionnements ne peuvent que se multiplier.
Que les élus de la CDA jouent les autruches en refusant de repenser totalement le système d'assainissement du Pays Royannais malgré les incitations répétées du CSHPF (et des Amis de Saint- Palais) est une chose.
Que le Préfet couvre une situation, illégale depuis l'extension de la station de Saint-Palais sans l'autorisation nécessaire en 1988, en est une autre.
Les Amis de Saint-Palais ont formé un recours contre l'arrêté du 13 mai 2002 en demandant au Tribunal administratif de sanctionner l'attitude du Préfet de la Charente-Maritime.

Alain Géniteau
(Voir p. 3, problèmes posés et propositions)






PAGE 2


POURQUOI LA MUNICIPALITÉ VEUT -ELLE DISSIMULER AUX SAINT -PALAISIENS
UN AVIS DU CONSEIL SUPÉRIEUR D'HYGIÈNE PUBLIQUE DE FRANCE ?



Invités, comme les autres associations de la Commune, à faire paraÎtre un texte dans le numéro de janvier de « Reflets », les Amis de Saint-Palais ont déposé en mairie le 12 décembre 2002 un article intitulé « Marée noire, concertation et environnement ».
Cet article a déplu à la Municipalité qui a notamment demandé aux Amis de Saint-Palais d'en extraire l'avis du Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France sur le système d'assainissement du Pays Royannais : publier un tel avis, certes critique mais technique et surtout officiel, serait faire reuvre polémique !

Profondément attachés à la liberté d'expression, les Amis de Saint-Palais n'ont pas cru devoir se soumettre à la censure qui leur était imposée.

« Reflets » est donc paru sans leur article, mais tous les lecteurs de la présente « lettre » peuvent prendre connaissance du texte que la Municipalité voulait cacher aux Saint- Palaisiens. Il est intégralement reproduit ci-après.


MARÉE NOIRE, CONCERTATION ET ENVIRONNEMENT

Au moment où nous préparons cet article pour le « Reflets » de janvier, nous ne savons ni où, ni quand, les nappes de fuel du « Prestige » viendront souiller nos côtes après les côtes espagnoles. Nous ne pouvons que nous révolter devant l'inconscience des autorités administratives et politiques de France et d'Europe vis-à-vis des transports maritimes.
Oh, combien il eut été plus sage de faire rentrer ce navire dans un port, quitte à le salir, mais en permettant ainsi de préserver des centaines de kilomètres de côtes et des mois, voire des années, d'incertitudes ! Que de vues à court terme, que de décisions égoïstes, prises sans concertation !

Revenons à Saint-Palais. Le 31 octobre 2002, l' Association des Amis de Saint-Palais-sur-Mer tenait son assemblée générale annuelle. Cinquante personnes étaient présentes, soixante-dix représentées. L'assemblée s'acheva par un buffet bien convivial. Dans une première partie, le président Alain Géniteau donna un bref aperçu des activités écoulées, activités dont une grande partie fit l'objet d'articles dans « Reflets » .
Puis l'assemblée prit connaissance des projets communaux pour les années à venir tels qu'ils sont succinctement présentés dans « Saint-Palais Info » d'octobre 2002. Il est difficile de se prononcer sur ces projets vu le peu d'information donnée sur chacun d'eux.

Toutefois, plusieurs des projets présentés nécessitent une révision du P.O.S. (devenu P.L.U., ou Plan Local d'Urbanisme) et semblent de nature à porter atteinte à des paysages que nous entendons défendre.
La municipalité sortie des urnes en mars 2001 avait dit haut et fort son désir de concertation. Il nous semble aujourd'hui que cet objectif n'est plus recherché.
Si, par exemple, les projets d'aménagement des carrefours « Vallet » et « Forestier » (en face de l'hôtel de ville) vont dans le sens des propositions que nous avons faites en matière de circulation, comment ne pas regretter que, depuis la remise de notre document à la municipalité en juin 2001, aucune réunion d'étude, aucune invitation à la discussion, ne nous ait été proposée. Pourquoi ?
L'absence de concertation ne peut qu'entraîner l'hostilité et le rejet.
Le 29 novembre, nous avons participé à une rencontre nationale organisée par France Nature Environnement à La Rochelle sur le thème : Tourisme, Environnement et Territoires.
La question posée était: « Quels chemins pour un véritable tourisme soutenable » ? Le sujet, introduit par Gilles Benest du réseau Tourisme et Environnement, nous touche directement: gestion de la consommation des ressources et des rejets, gestion des flux, conséquences sur le territoire et l'environnement, mesures fiscales sur les activités touristiques pour l'environnement.
Il y a-t-il une limite à la capacité d'accueil ? Comment mettre en ceuvre un véritable tourisme soutenable ?
La table ronde de l'après-midi avec des personnalités politiques ne fut pas encourageante si l'on s'en tient aux discours appelant au seul développement du tourisme sans se soucier de son caractère soutenable ou pas.
Décidément, l'homme est peu inventif pour pallier aux dangers qui nous menacent tous. Nous entendons reprendre en 2003 une réflexion sur ce thème du Tourisme vis-à-vis de l'Environnement.
Toutes les personnes, même étrangères à notre association, qui voudraient se joindre à nous pour cette réflexion sont les bienvenues et peuvent se faire connaître auprès de Michel Cornillier (tél : 0546394771).

PAGE  3   LA LETTRE DES AMIS DE SAINT -PALAIS


PRINTEMPS 2003
MARÉE NOIRE, CONCERTATION ET ENVIRONNEMENT (suite)

Dans le dernier « Reflets » nous évoquions les dysfonctionnements de la station d'épuration de Saint Palais. Nous pensons utile de porter à la connaissance de tous l'avis du. Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France en date du 12 décembre 2000 relatif au système d'assainissement du Pays Royannais (qui fait suite à un précédent avis de 1996, particulièrement critique et que nous tenons à la disposition des Saint-Palaisiens intéressés « Le Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France, son rapporteur entendu et après discussion,
Considérant: que le complément de dossier transmis comprend des documents incomplets, extraits d'études ou résumés d'études non techniques,
que la procédure administrative (enquête publique et avis du CDH) a été conduite en 1995 et 1996 et que les éléments transmis font apparaÎtre une modification notable du système d'assainissement,
que la capacité globale du système sera portée à 230 000 équivalents-habitants et que les effluents épurés et chlorés seront rejetés au même point,
que le fonctionnement ordinaire du système d'assainissement actuel, dont la régularisation est demandée, n'est pas décrit,
que, selon l'étude de novembre 1997, la chloration n'est pas adaptée à la qualité des effluents rejetés,
-que le dossier ne comporte pas d'indications précises ni de justifications sur la construction ou non d'un émissaire,
-que les arrêtés portant périmètre d'agglomération et objectifs de réduction des rejets polluants n'ont pas été transmis,
-qu'il ne paraÎt pas possible de fonder une régularisation sur la procédure engagée en 1995 alors que le projet a été notablement modifié,
Émet, en l'état actuel du dossier, un avis défavorable à la demande de régularisation administrative du système d'assainissement de Saint-Palais-sur-Mer et exprime le souhait qu'un nouveau dossier complet et actualisé, comportant des réponses aux observations précédentes, lui soit présenté, étant entendu qu'il sera instruit selon la procédure fixée par la réglementation en vigueur. »
La Communauté d'agglomération aurait dû déposer un nouveau dossier avant le 26 janvier 2002. Elle ne l'a pas fait , et un nouveau délai, expirant le 26 juin 2003, lui a été accordé par le Préfet de la Charente- Maritime.
Bien évidemment nous restons vigilants. Les Saint- Palaisiens ne peuvent accepter, ni accroissement de la capacité de la station d'épuration de Saint-Palais, ni augmentation de la quantité d'eaux usées rejetées au Puits de L'Auture (et qui correspond déjà à au moins 175 000 équivalents-habitants).

                 L’assainissement en Pays Royannais : problèmes, propositions



1) Le gigantisme du réseau
Le réseau qui conduit les eaux usées de 15 communes à la station d'épuration de Saint-Palais est long de 488 km et comprend 134 postes de relèvement. La longueur du trajet et le temps de transit génèrent la création d'anhydride sulfureux qui attaque les conduites et explique largement les nuisances olfactives. Les défaillances toujours possibles des postes de relèvement entraÎnent des rejets sauvages, notamment dans les conches. La CDA épuise ses finances dans l'entretien du réseau.
Une bonne solution consisterait à casser le réseau en créant des stations d'épuration de taille modeste.
2) La concentration du rejet
Une station d'épuration n'épure jamais totalement. Concentrer les rejets en un seul point du littoral : c'est concentrer les risques sanitaires, notamment pour la baignade. Le traitement au chlore adopté à Saint- Palais est plus masquant qu'efficace, notamment contre les virus et les vers parasites.
Il conviendrait de limiter les rejets en mer (notamment par le recours au lagunage et à l'infiltration) et, s'agissant plus spécialement de l'émissaire du Puits de L'Auture, de le prolonger en mer pour augmenter le taux de dilution de 2 à 3.



     





 

LA LETTRE DES AMIS DE SAINT -PALAIS
PRINTEMPS 2003    page 4




De 1993 à 1995 Les comptes de la Commune n'étaient pas sincères

La Chambre régionale des comptes vient de rendre public son rapport d'observation sur la gestion de la Commune de Saint-Palais-sur-Mer de 1987 à 1997. Il y est notamment écrit: « La collectivité n'a pas respecté, pour les exercices 1993 à 1995  inclus, le principe d'indépendance des exercices comptables qui impose de rattacher à chaque exercice les charges et les produits qui le concernent. Ces manquements ont modifié le résultat comptable des exercices considérés et par voie de conséquence ont affecté la sincérité des comptes administratifs de ces années. ». A l'époque, les Amis de Saint-Palais l'avaient indiqué.

Ribourel condamné à rembourser plus de 350 000 Euros à la Commune

Par jugement du 2 juillet 1998, le Tribunal administratif de Poitiers avait condamné la Commune à régler 713 734,85 Euros à Ribourel pour avoir exigé des participations illégales. Ribourel devra en rembourser environ la moitié à la Commune. C'est ce qu'a décidé le 7 novembre 2002 la Cour administrative d'appel de Bordeaux. Dans son arrêt, la Cour a déclaré irrecevable l'intervention des Amis de Saint-Palais mais a repris à son compte un moyen qu'ils avaient invoqué. ..et que la Commune avait omis de faire valoir !




  Lettre de l'été 2002








Lettre de l'été 2001

LA LETTRE DES AMIS DE SAINT-PALAIS


ÉTÉ 2001


Circuler à Saint-Palais : état des lieux et propositions

Après plusieurs réunions du groupe de travail constitué en 2000, les Amis de Saint-Palais viennent de remettre à la municipalité le résultat de leurs réflexions sur la circulation. Il s'agit d'une esquisse dont la finalité est d'ouvrir un dialogue. Dans cette étude, sont abordés : les véhicules en général, les piétons, les vélos, le stationnement et les transports en commun. Les possibilités d'évolution sont limitées car le terrain n'est plus vierge, l'état actuel étant le résultat de plus de 100 ans d'aménagement urbain conduit sans réflexion à long terme. Certaines propositions peuvent surprendre ou sembler trop contraires aux habitudes. Le bien commun doit prévaloir sur des considérations plus personnelles. Il reste cependant à l'apprécier, ce qui nécessite débats et concertation.

Le centre de Saint-Palais est un point difficile car il est à la fois un lieu où l'on passe (la circulation littorale ne pouvant guère être détournée) et un lieu où l'on s'arrête (commerces, marché, mairie, poste, office municipal du tourisme, animations estivales et plage). Il semble nécessaire qu'il y ait un peu plus de place pour les piétons, que la circulation soit plus structurée avec la mise en place de ronds-points et de sens obligatoires et que de nouvelles dispositions des lieux de stationnement soient recherchées.

Dans le reste de la station en bord de mer, la mise en sens unique de certaines voies, à l'exemple de l'avenue Trez-la-Chasse, canaliserait mieux la circulation et permettrait de créer de nouvelles places de stationnement. Ôter aussi quelques obstacles sur les trottoirs (avec, par exemple, l'enfouissement des lignes téléphoniques et électriques) améliorerait la cohabitation entre piétons et véhicules.
Le vélo permet soit de se déplacer pour se rendre d'un point à un autre, soit de se promener et de découvrir la commune et ses alentours. Il serait souhaitable :
- d'aménager certaines voies existantes, en particulier de Courlay au centre de Saint-Palais, pour conforter la sécurité des vélos,
- de conserver les petits chemins ou certaines petites voies, notamment le long du massif forestier, pour favoriser promenades et déplacements en vélo,
- de revoir le tracé des pistes cyclables existantes ou projetées pour mieux les adapter à la circulation cycliste et les rendre plus fiables,
- d'organiser cette circulation cycliste non seulement pour se déplacer le long de la côte mais aussi pour accéder aux communes voisines et à la forêt.
Des fiches-conseils à la disposition du public et un fléchage adapté compléteraient utilement cette ouverture au vélo.

Le stationnement est le grand problème de notre époque. C'est la conséquence du choix exclusif de l'automobile pour nos transports et déplacements. Laisser un peu la voiture au garage, réapprendre à marcher, favoriser les transports en commun, sera certainement l'évolution de demain. C'est pour cela que les Amis de Saint-Palais demandent que la Communauté de Communes étudie la faisabilité d'un système de transport en commun en site propre, tel un tramway ceinturant la Presqu'île d'Arvert qui permettrait notamment de rejoindre les plages de La Grande Côte et de la Côte Sauvage en préservant le massif forestier.



D'UNE MUNICIPALITÉ À L'AUTRE


Les élections municipales de mars 2001 ont conduit à un changement de municipalité.

Les Amis de Saint-Palais entretenaient des relations difficiles avec l'ancienne municipalité, même si leur action tenace avait conduit les élus à se montrer, d'un Plan d'Occupation des Sols à l'autre, de plus en plus soucieux de la protection de l'environnement.

Le discours de la nouvelle municipalité est tantôt apaisant, parfois inquiétant. Seuls les actes comptent. Les premiers sont positifs comme l'abandon d'un projet de cimetière dit "paysager" mais qui aurait conduit à l'arasement de dunes.

Les Amis de Saint-Palais demeurent vigilants. Ils suivront tout particulièrement, en se montrant actifs, la phase finale d'approbation du Plan d'Occupation des Sols (devenu Plan Local d'Urbanisme) qui devrait intervenir avant l'été 2002.


SUR LE MARAIS DU RHÂ (OU DU RAT)

Bref aperçu de l'étude réalisée par Delphine Chevreux,
étudiante en maîtrise de biologie des populations et des écosystèmes,
accueillie en stage en mai et juin 2001 par les Amis de Saint-Palais.

Dans les années 80 est né le projet d'aménager le marais du Rhâ et son plateau. Le parc Raymond Vignes a ainsi été inauguré en 1985. Le marais naturel d'eau douce de Saint-Palais est devenu un lac alimenté par quelques sources et recevant les eaux de pluie qui ruissellent sur le bassin versant du lac. L'urbanisation intensive de la zone entourant le lac fait que cette eau de pluie s'infiltre difficilement dans le sol. Elle ruisselle et se charge en polluants (hydrocarbures, pesticides, bactéries, huiles...). L'eau de pluie qui arrive avec les sources dans le lac est donc assez polluée. Le lac a son point de rejet dans la conche de Saint-Palais à travers une buse aboutissant dans les rochers. La qualité de l'eau de pluie et donc celle du lac peuvent avoir une influence sur la qualité de l'eau de baignade. Il est donc important de gérer les eaux de pluie et de favoriser l'infiltration sur place pour éviter l'écoulement et pour limiter sa pollution. La gestion des eaux pluviales est un problème qui est actuellement pris en compte. Des solutions existent pour maîtriser les rejets urbains par temps de pluie.

Dans le cas de Saint-Palais, une partie de l'eau de pluie passe par un marais avant son rejet en mer. On sait que les marais ont un rôle auto-épurateur (prélèvement racinaire, dénitrification microbienne, qui permettent de « nettoyer » l'eau). Mais le lac de Saint-Palais a-t-il encore un rôle épurateur, compte tenu de son exploitation (pêche) et de son entretien excessif (fauchage des rives) ? Si on s'intéresse à la qualité de l'eau du lac, on remarque, par moment, un fond de pollution qui est dû aux pluies importantes, à des rejets sauvages d'eaux usées, à la présence de canards, à la dégradation de la matière organique.
Il s'agit d'une pollution bactérienne et physico-chimique. De façon générale la qualité de l'eau est bonne et c'est surtout l'été qu'il peut y avoir des problèmes avec la forte fréquentation de la zone. Le rôle auto-épurateur du marais n'est pas visible.

En ce qui concerne la faune et la flore, on remarque une banalisation des espèces et un manque de biodiversité à cause de l'aménagement en parc de loisirs. Quelques espèces intéressantes peuvent être notées, mais peu par rapport à ce que l'on aurait eu si le marais n'avait pas été modifié. Les marais sont des zones très intéressantes d'un point de vue écologique et il faut les conserver. De plus le pouvoir épurateur du marais du Rhâ tel qu'il se présente aujourd'hui est très limité car la végétation des rives est réduite. Ce rôle pourrait être amélioré assez facilement en laissant la végétation des rives se développer sur quelques mètres. Il est utile de laisser par exemple : des roseaux, des scirpes, des massettes, des joncs ; on peut aussi planter des aulnes et des saules qui ont un fort pouvoir filtrant. Ce principe est utilisé à titre expérimental et est en voie d'étude pour le traitement des eaux de pluies et des eaux usées.

L'aménagement du marais et de son plateau a fait de cette zone un endroit agréable et praticable, ce qui n'était pas le cas avant, mais cela a été fait dans un but touristique et économique. L'intérêt écologique et la rareté d'un lieu comme les marais n'ont pas été pris en compte.

Delphine Chevreux




Quel avenir pour nos déchets ?



Les Égyptiens nous ont légué leurs pyramides, les Grecs le Parthénon, les Romains le Colisée, nos ancêtres moyenâgeux des cathédrales, même nos pères du siècle dernier nous ont laissé la Tour Eiffel et quelques autres monuments, mais nous, qu'allons nous laisser à part une montagne de déchets ! Nous avons en effet inventé la société du gaspillage, du superflu .. et de la poche en plastique.

Un récent voyage chez les Touaregs nigériens m'a montré comment dans une économie de survie tout est recyclé : les épluchures au chacal, les boîtes de conserve aux enfants qui les transforment en jouets (le 4 x 4, image rêvée de la civilisation inaccessible). Tout ? Mais pas les poches en plastique que l'on retrouve accrochées aux arbres ou amoncelées en tas d'immondices sur lesquels s'agglutinent quelques individus encore un peu plus déshérités. Les poches en plastique (don bien réel celui-là) de notre civilisation !

Encore s'agit-il là d'un moindre mal si on les compare à ces résidus de l'industrie nucléaire que nos enfants vont recevoir avec mission de les gérer durant les siècles à venir et les enfants des Touaregs également puisque la Cogema va leur laisser les déchets de la mine d'Arlit, plus gros producteur d'uranium.

            Guy Chézeau, président de Nature Environnement 17









La lettre d'octobre 2001:

L’été des « Amis de Saint Palais sur mer » 2001






Le 17 août, l’Association des Amis de Saint Palais sur mer a, comme elle fait chaque année, organisé une réunion publique d’information, à la salle des fêtes .Cent douze personnes y assistaient.

Conformément à un usage bien établi,le programme était en deux parties : les activités de l’association depuis l’été précédent et un sujet d’intérêt général : cette année, les déchets.

Pour la première partie, M. Alain Géniteau,président de l’association, rappela les objectifs des Amis de Saint Palais : protection, au sens large du terme, du cadre de vie de tous les habitants de St Palais, des résidents permanents aux estivants de passage. Il développa ensuite les points suivants :

- Le reboisement après la tempête ,sujet de forte préoccupation si l’on veut reconstituer le massif forestier littoral qui constituait l’un des charme de la commune. Le reboisement doit être effectué autant que possible avec des espèces adaptées et conformes à la région. Compte tenu du découpage parcellaire, la reconnaissance d’un usage permettant la plantation d’arbres de hautes tiges à proximité des limites séparatives apparaît nécessaire pour permettre une reconstitution véritable du boisement. Les Amis de Saint Palais ont attiré l’attention des élus sur cette question.

- Les déplacements à St Palais et dans la Presqu’île d’Arvert. Le loi S.R.U. (Solidarité et Renouvellement Urbain) qui réforme le code de l’urbanisme incite les collectivités territoriales à mettre en place un P.D.U. (Plan de Déplacements Urbains). Les Amis de Saint Palais ont constitué un groupe de travail qui a réfléchi sur la circulation à St Palais et vient de remettre le fruit de ses travaux à la municipalité. Parallèlement, les Amis de Saint Palais demande que commence une réflexion intercommunale sur l’utilité et la faisabilité d’un tramway ceinturant la presqu’île,facilitant notamment l’accès aux plages (aux commerces et aux lieux de travail) et permettant ainsi de réduire sensiblement la circulation automobile.

- L’assainissement. L’action conjuguée des Amis de Saint-Palais et des autres membres du CLAPA(Comité de Liaison des Associations Pour l’Assainissement) semble avoir porté ses fruits. Une station d’épuration de 52.000 équivalent/habitants est prévue à La Palmyre. Elle fonctionnera l’été et soulagera la station de St Palais qui ne sera pas agrandie. Toutefois un doute subsiste sur le rejet des eaux traitées à La Palmyre. Il ne serait pas acceptable que ces eaux rejoignent celles de la station de Saint Palais pour être rejetées en mer au Puits de L’auture. Une solution possible est l’infiltration dunaire dans le massif forestier.

- Journées nationales de l’Environnement : Chaque année, à l’occasion des journées nationales de l’Environnement, les Amis de Saint Palais proposent une activité de découverte. Les 19 et 20 mai derniers, plus de cinquante personnes ont ainsi participé à une visite commentée du Marais du Rat et à une découverte de la flore et de la faune des bois de Courlay.

- Les actions en justice : Les Amis de Saint Palais n’ont pas engagé d’actions nouvelles mais la justice est lente ! En avril 2001, l’architecte et les deux promoteurs du« Palais de Mirbois » ont été condamnés pour avoir réalisé un étage supplémentaire. L’ancien maire de la commune a, par ailleurs,été condamné
à 10 000 F d’amende pour avoir réalisé des travaux sans permis de construire à la Pointe de la Grande Côte. Le lotissement « Les Cèdres » a été annulé pour la 3ème fois. Les Amis de Saint Palais ont décidé de ne pas introduire de recours contre la 4ème autorisation de lotir : les années ont passé et les maisons, bien que construites jusqu’à présent dans l’illégalité sont là et le resteront, l’atteinte au site étant ainsi irrémédiable.

- Les élections municipales : Les Amis de Saint Palais sont restés en dehors des joutes électorales, les thèmes qu’ils défendent ayant été pris en compte par les listes en présence. Cela montre la pertinence des actions menées et la justesse des idées défendues. Sur la forme,les rapports avec la nouvelle municipalité sont plus cordiaux et plus détendus qu’avec la précédente, mais, sur le fond,l’association reste vigilante.

- Plan d’Occupation des Sols : Que va devenir le P.O.S. (Plan d’Occupation des Sols) actuel, rendu public mais non approuvé, à la suite de l’entrée en vigueur de la loi S.R.U. ?  La question doit être résolue avant le 1eravril 2002. Les voies possibles sont les suivantes : approbation en l’état, en tenant compte éventuellement des modifications souhaitées par le commissaire-enquêteur, du P.O.S. rendu public en1999, suivie ou non d’une mise en révision pour transformation en P.L.U. (Plan Local d’Urbanisme) ; non-approbation du P.O.S. et élaboration directe d’un P.L.U. (avec application temporaire du règlement national d’urbanisme). Par rapport au P.O.S., le P.L.U.offre apparemment plus de flexibilité pour accroître la densité du bâti. Est-ce une porte ouverte à des débordements ? Les Amis de Saint Palais demandent à la municipalité d’être associés à la réflexion qu’elle va nécessairement conduire. Ce qui leur semble très important pour conserver à la commune son charme et sa spécificité, c’est de maintenir une dualité ville/campagne. A cet effet, il est indispensable de conserver, au sud de la rocade, des parties peu ou pas urbanisées, avec des parcelles agricoles,des bois, des espaces laissés à l’état naturel,l’ensemble présentant un aspect rural affirmé.

- Stand au marché : Cet été, Amis de Saint Palais ont été de nouveau présents au marché une fois par semaine. C’est l’occasion de faire connaître leur existence, de vendre leurs« cahiers » et de dialoguer sur l’avenir environnemental de la commune.

- Stage étudiant : Pour la quatrième fois, les Amis de Saint Palais ont accueilli en stage une étudiante. Elle a travaillé sur le marais du Rat et le résumé de son rapport a été publié dans la« Lettre d’été des Amis de Saint Palais».

- Les questions de la salle : L’essentiel des questions concernait le vieux château d’eau en état de délabrement avancé, les conteneurs à verre débordant, certains épandages sauvages dans les jardins, les pins devenus la proie des scolytes.
Les « scolytes » sont des insectes coléoptères. La destruction des bois morts par des insectes, des champignons ou des bactéries est naturelle. Les attaques actuelles des scolytes portent sur des arbres morts ou affaiblis par la tempête. La lutte consiste en enlèvement et destruction des bois morts et des arbres trop blessés. La régénération des massifs forestiers passe aussi par l’abattage des arbres trop mutilés ou en fin de vie

Traitement des déchets. Le sujet était introduit par M. Guy Chezeau, président de Nature-Environnement I7, association départementale de 35 ans d’existence qui siège dans de nombreuses commissions départementales où sont abordés les problèmes d’environnement et de sauvegarde de la nature. Les déchets sont classés en catégories selon qu’ils sont plus ou moins polluants, que l’on peut les recycler, ou qu’ils peuvent fournir de l’énergie ou des amendements agricoles. Ils doivent donc être triés avant d’être acheminés vers le lieu de leur valorisation, de leur destruction ou de leur stockage définitif. La valorisation bien faite peut diminuer le coût du traitement des déchets. Le transport pose toutefois un problème car il représente 30 % du coût du traitement des ordures ménagères. Le département met petit à petit en place une politique générale du traitement des déchets. Les citoyens que nous sommes sont appelés à participer à un premier tri. Les habitants de St Palais verront les nouvelles poubelles adéquates arriver cet automne.

La discussion qui suivit cet exposé porta essentiellement sur des problèmes quotidiens : fonctionnement du tri sélectif, sort des bouteilles d’huile, etc … Autres questions abordées : la fermeture de la déchèterie municipale du Céleri, non conforme aux nouvelles normes mais qui rend des services de proximité ; la mise en place de conteneurs individuels à la place des collectifs  avec le problème des résidents secondaires de passage pour un week-end et qui ne seront pas présents, soit pour mettre leurs conteneurs sur le trottoir juste avant le ramassage, soit pour rentrer leurs conteneurs vides.
Certains problèmes n’ont pas été abordés :Comment pourrait-on réduire les déchets en amont ? Le tout jetable est-il satisfaisant ? Le citoyen peut-il agir en tant que consommateur sur la nature et le volume des déchets ? Il y a peut-être une suite à donner.


L’automne qui vient.


L’assemblée générale de l’Association des Amis de Saint Palais sur mer se tiendra le mercredi 31octobre 2001 à 18 heures à la salle des fêtes.

Un travail de réflexion sera lancé. Les Amis de Saint-Palais envisagent de travailler à nouveau sur le thème « Tourisme et Environnement »  qui n’est pas dépourvu d’implications environnementales . Toute personne intéressée pour participer à cette réflexion peut contacter Michel Cornillier, vice-président de l’association, au 05 46 39 47 71.






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