Assainissement et station d'épuration
Saint-Palais-sur-Mer abrite, en forêt, au lieu dit « Le Céléri », une station d’épuration collectant les eaux usées de 14 communes du Pays Royannais, d’Arvert à Saujon, des Mathes à Royan, grâce à 635 kilomètres de réseau incluant 204 postes de relèvement. Les eaux traitées par la station sont rejetée en mer au Puits de L’Auture. La station d’épuration et son rejet, sources notamment d’importantes nuisances olfactives et de pollutions marines, constituent une préoccupation permanente des Amis de Saint-Palais. La capacité de la station d’épuration, limitée lors de son autorisation en 1974 à 45 000 équivalent/habitant, a été portée en catimini à 175 000 équivalent/habitant, capacité répartie en quatre tranches dont deux ne fonctionnant que l’été. Alors qu’en 1995 était prévu d’augmenter la capacité de la station à 200 000 équivalent/habitant, les Amis de Saint-Palais ont obtenu, après quelques escarmouches judiciaires, qu’elle soit plafonnée à ce niveau déjà important. Le schéma d’assainissement adopté en 1997 par la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique (CARA) à l'horizon 2007 prévoyait, pour faire face aux besoins, la création de deux stations nouvelles à La Palmyre et à Médis ou Saujon. La station de La Palmyre, qui ne fonctionne que l’été, a été mise en service en 2009. Le projet de station nouvelle à Médis ou à Saujon a été abandonné. Le schéma d’assainissement de 1997 n’a jamais été actualisé. Résultat : la population permanente et estivale étant en croissance constante, la station d’épuration de Saint-Palais atteint son niveau de saturation en été comme en hiver, d’où le rejet en mer d’une eau mal traitée.Le rejet en mer, au Puits de L’Auture, des traitées par les deux stations de Saint-Palais et de La Palmyre, constitue un véritable gâchis alors que l’eau est devenue une ressource rare. surplus, la qualité chimique et biologique de l’eau rejetée, à proximité des lieux de baignade et dans un milieu marin fragile, est problématique. Jusqu’en 2010, l’eau rejetée subissait un traitement final au chlore condamné par le Conseil supérieur d’hygiène publique de France car masquant plus que traitant. Un traitement final aux rayons ultra-violets a alors été mis en place mais l’eau sortant de la station est trop riche en matières en suspension, ce qui rend incertain l’effet des rayons ultra-violets. A partir de rapports d’étudiants reçus en stage, les Amis de Saint-Palais préconisent depuis de nombreuses années la réalisation de stations nouvelles, installées en dehors du littoral, de taille modeste et avec une utilisation agricole des eaux traitées. En l’état, ils n’ont pas été entendus. L’accord qu’ils ont conclu le 16 mai 2007 avec la CARA, qui prévoyait notamment la fin des nuisances olfactives en 2009, celle du rejet en mer en 2012, et la réalisation d’études en vue de la création de station nouvelles est malheureusement resté sans suite.Ci-dessous, l’accès à plusieurs documents relatifs à l’enquête publique de 2010.
Plusieurs documents concernant l'enquête publique sur la station d'épuration sont à votre disposition pour celà il suffit de cliquer sur le lien qui vous interesse ci-dessous.
A lire également dans cettre rubrique d'archives les documents suivants :